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Léko, un nouvel éco-organisme pour mieux recycler les emballages ménagers

Déchets  |    |  G. Krempp
Environnement & Technique N°364
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°364
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Briser un monopole pour induire un dynamisme vertueux. Telle est la volonté affichée des membres fondateurs de Léko, un nouvel éco-organisme qui souhaite se voir agréé pour la filière de Responsabilité élargie du producteur (REP) des emballages ménagers. L'entreprise est une émanation de Valorie, filiale de l'éco-organisme allemand Reclay, également actionnaire d'éco-organismes dans plusieurs pays en Europe. Fin 2015, Valorie avait lancé la Mission NEO 2017 (comme Nouvel éco-organisme) afin d'obtenir l'agrément d'un nouvel acteur pour la filière de responsabilité élargie du producteur (REP) pour les emballages ménagers, une filière gérée actuellement par Eco-Emballages.

Léko se donne pour but d'améliorer l'efficacité dans le recyclage des emballages ménagers. Depuis plusieurs années, les performances stagnent en effet à 67% alors que l'objectif, fixé par la loi Grenelle 2, était de 75% pour 2012, avant d'être repoussé à 2016. Pour parvenir à ses fins, l'éco-organisme devra respecter le cahier des charges de la filière des emballages ménagers, pour la période 2018-2022.

Depuis plus d'un an, ce document est soumis à d'intenses négociations entre collectivités chargées de la collecte et du tri, metteurs sur le marché et l'Etat. Dans un rapport consacré à Eco-Emballages, publié le 26 janvier 2016, la Cour des comptes critiquait la "très grande complexité" du dispositif REP tout en regrettant "l'augmentation significative des prélèvements sur les entreprises" sans que celle-ci n'aboutisse à une hausse de l'efficacité du recyclage.

Ce sont sur ces difficultés que Léko entend innover. Le nouvel éco-organisme compte ainsi "simplifier la mise en œuvre de la REP, notamment grâce à une déclaration plus simple et des outils adaptés". La société, qui assumera une mission d'intérêt général à but non lucratif, affirme être soutenue par 650 entreprises. Ces dernières représenteraient 135 millions d'euros d'écocontributions emballages, soit 20% du marché. Elle sera en concurrence avec Eco-emballages, l'éco-organisme historique. L'autre candidat potentiel, ERP, hésite quant à lui à se lancer.

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