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Actu-Environnement

Les drives « zéro déchet » commencent à se multiplier

Tout le monde connaît le concept de « drive » qui consiste à réaliser ses courses sur internet pour ensuite les récupérer au magasin. Il s'agit là de proposer une offre avec des produits sans emballage jetable, tout en verre consigné. Reportage.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke
Actu-Environnement le Mensuel N°410
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°410
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Aujourd'hui, tout le monde connaît le concept de « drive » qui consiste à réaliser ses courses sur internet et de venir ensuite les récupérer au lieu de distribution avec son véhicule ou même à pied, le drive piéton. L'avantage est de passer moins de temps dans les rayons d'un supermarché. Un avantage particulièrement adapté en cette période de pandémie pour réduire les risques de transmission de la Covid.

Le concept du drive connaît en France un réel succès dans le secteur de l'alimentation générale, plus de 5 000 points de distribution et une croissance constante. Le vrac connaît lui aussi un engouement. Il suffit de voir le nombre d'épiceries spécialisées, près de 600 sur tout le territoire français selon le réseau vrac. L'impulsion étant d'œuvrer pour réduire les déchets d'emballage et en particulier les plastiques qui occasionnent des pollutions importantes dans le milieu naturel.

Le projet de Drive zéro déchet est une association des deux concepts. Faire du drive en produisant le moins de déchets d'emballage possible. Voir le reportage vidéo à Saint-Gély-du-Fesc, au Nord de Montpellier, visite des coulisses de La Palanche.

Ici les produits sont reconditionnés dans des bocaux en verre consignés. Les cagettes qui permettent de transporter les produits remplacent les cabas en plastiques et elles aussi sont consignées. Les produits sont dans la mesure du possible locaux et biologiques. Et pour que cet engagement écologique soit aussi accessible à tout type de client, quelque soit son budget, un certain nombre de produits sont vendus à bas prix, comme les pâtes, « quitte à marger plus sur des produits qui ne sont pas de première nécessité », nous explique Sébastien Miau, un des quatre cofondateurs de l'entreprise.

Ce drive « zéro déchet » a ouvert ses portes en septembre 2020. Le projet avait reçu l'accompagnement d'Alter Incub pour sa création car les 4 cofondateurs étaient et sont toujours, en activité dans d'autres secteurs professionnels. Priscille Bouix est orthophoniste, Marisa Peyre est chercheuse, Sébastien Miau est éducateur spécialisé et Julie Boucher est professeure. Ils ont pu ainsi profiter d'une expertise pour mettre en place ce projet d'entreprise qui a également été soutenu par la Région Occitanie suite à un appel à projet sur l'économie circulaire et la réduction des déchets. Cette aide au lancement a permis de financer certains équipements coûteux comme le lave-vaisselle professionnel pour nettoyer les bocaux.

Pour l'instant un seul salaire est versé mais la mayonnaise a l'air de prendre, les nouveaux clients sont déjà fidèles, ensuite, « c'est une histoire de bouche à oreille », explique Priscille Bouix. Julie Boucher, elle, pense déjà à ouvrir d'autres points de livraison.

En France, le concept, encore tout frais, commence déjà à se développer dans les grands centres urbains comme Lyon avec Vrac'n Roll, Toulouse avec le Drive Tout Nu, Bordeaux avec Ze Drive, Nantes avec La Fabrik à Vrac, Caen avec la Fourmilière…une quinzaine d'entreprises se sont lancées dans cette aventure.

Réactions2 réactions à cet article

Le drive en confinement c'est chouette, mais on zappe toutes les promos, du coup l'épicier du village d'à côté est moins cher et mieux achalandé.
Pour le vrac: raté, c'est plus cher qu'emballé! : donnez-moi une explication sauf le vouloir du vendeur d'augmenter sa marge, dans le temps il y a 60 ans le vrac était banal et bien moins cher, cherchez l'erreur. C'est de la poudre aux yeux pour bobos.
Curieux je regardais le thé, après tout ce ne sont que des feuilles d'arbres sèchées, la plupart coûtent 10€ le kg exemple le houblon, le laurier sauce, la c'est 30€ le kg en sachet tout prèt 30€, si le tabac n'était pas surtaxé idem 10€ le kg. L'idée du vrac est une idée farfelue car l'homme est faillible et préfère voler un peu que de vendre beaucoup et finit par plier boutique.

pemmore | 29 octobre 2020 à 18h40 Signaler un contenu inapproprié

Le concept est intéressant. Beaucoup d'emballages sont destinés à protéger le produit du consommateur en libre service. Le protéger aussi car quelques consommateurs sont des voleurs (les cartouches d'encre sont suremballées par ex). En drive plus de tripotage, plus de vols, donc moins de besoin d'emballage.

ldane | 29 octobre 2020 à 19h20 Signaler un contenu inapproprié

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