
''Le photovoltaïque français de 2020, avec 50.000 emplois nouveaux, se construit dès maintenant'', jugent de leur côté les industriels du secteur, ''mais il peut aussi sortir de la route brutalement à force de coups de freins intempestifs et de brusques coups de volants'', ont-ils prévenu, dans une lettre ouverte adressée le 7 octobre au Président Nicolas Sarkozy. Depuis ces annonces, ''le risque de destruction d'emplois est aujourd'hui bien réel'', selon eux.
Ces industriels français du photovoltaïque1, parmi lesquels Fonroche Energie, Photowatt, Solairedirect ou Solarezo, demandent au Président de la République un ''cadre de développement lisible et pérenne'' pour leur filière pour ''faire de la France l'un des leaders industriels mondiaux du photovoltaïque, capable de devenir avant cinq ans une filière significativement exportatrice''. ''Depuis le Grenelle de l'Environnement, une centaine d'entrepreneurs français a engagé de grands programmes de recherche aux côtés de l'INES et du CEA, et investi fortement pour faire émerger à grande vitesse cette nouvelle filière industrielle prometteuse'', ont-ils souligné notamment.
''Ce cadre est à fixer de façon urgente'', exigent les industriels qui ont demandé à rencontrer Nicolas Sarkozy pour lui ''faire part de propositions concrètes, au service de l'emploi et de l'innovation''.
La filière est appuyée par les associations de promotion des énergies renouvelables telles que le CLER et Hespul qui rappellent notamment, dans un billet d'humeur, que ''la politique de soutien mise en place par la France (...) a déjà permis de créer plus de 10.000 emplois, essentiellement dans les PME''.