La lettre de demande de 725 millions d'euros à la Commission européenne pour la période 2007-2013 doit permettre l'engagement des premiers travaux dès 2011. Près de deux milliards d'euros seront ainsi investis pour permettre le lancement des travaux du tunnel de base d'ici 2013, a souligné le Ministère. Le projet ne pourra aboutir que si l'Union européenne apporte un soutien financier 'fort'' sur la période 2007-2013 et au-delà, ont ajouté les ministres français et italien. Les deux ministres ont convenu de mandater prochainement la Commission intergouvernementale du Lyon-Turin afin de préparer, sur les bases de l'accord trouvé hier, l'avenant au Traité de Turin de 2001.
Ce projet est à mes yeux un projet exemplaire, car il va permettre un transfert vers le rail des trop nombreux camions qui traversent les vallées alpines, a déclaré Jean-Louis Borloo. Cet engagement traduit l'objectif d'un report modal plus respectueux de l'environnement. Il s'inscrit pleinement dans les objectifs de la Convention alpine, qui vise à la fois la protection environnementale et le développement durable des Alpes, a-t-il expliqué. L'objectif est d'''inverser la tendance entre le rail et la route pour les traversées alpines''. La liaison TGV Lyon-Turin (53 km sous les Alpes), dont le coût total serait estimé à 12,5 milliards d'euros, devrait être mise en service en 2020.
Article publié le 17 juillet 2007