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La protection des consommateurs et de l'environnement au risque du libre-échange transatlantique

L'Union européenne et les Etats-Unis ont engagé, le 8 juillet dernier, des négociations pour créer la plus grande zone de libre-échange au monde. Dans la balance, les normes et les droits pourraient être neutralisés, au nom de la libéralisation commerciale.

Décryptage  |  Gouvernance  |    |  A. Sinaï
La protection des consommateurs et de l'environnement au risque du libre-échange transatlantique

Le projet de zone de libre-échange transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP), dont le mandat de négociation a été confié par les Etats européens, le 14 juin dernier, au commissaire en charge du Commerce, M. Karel De Gucht, ressemble à un serpent de mer qui émerge périodiquement des tiroirs de la Commission européenne. Déjà, en 1998, le commissaire Sir Leon Brittan avait tenté un Partenariat économique transatlantique, mais l'initiative était restée sans suite. Plus récemment, le projet de traité Acta sur la contrefaçon a été rejeté par le Parlement européen pour ses dispositions sur la propriété intellectuelle. Tout comme l'Allemagne et l'Angleterre, la France défend aujourd'hui le partenariat transatlantique afin de doper ses relations avec son premier partenaire commercial : les Etats-Unis.

Le projet remonte à l'année 2011, à l'occasion de la création du « groupe de travail Union européenne-Etats-Unis à haut niveau sur l'emploi et la croissance » dans le contexte du sommet UE-Etats-Unis. Le groupe estime que, pour stimuler le commerce et l'investissement transatlantiques, "les deux partenaires doivent faire preuve de créativité, de souplesse et d'esprit d'ouverture pour élaborer et négocier des solutions qui répondent aux caractéristiques spécifiques de leurs relations économiques". Le 19 octobre 2012, le Conseil européen s'engage à lancer des négociations sur un accord de commerce et d'investissement et, le 23 octobre, le Parlement européen émet une résolution approuvant l'intensification des relations commerciales et économiques avec les États-Unis et la levée des barrières, tarifaires et réglementaires, susceptibles d'entraver le commerce de produits innovants tels que les nanotechnologies ou les véhicules électriques. En mars 2013, la Commission lance la négociation. Et suscite la levée de bouclier de la France, qui, en avril, obtient la reconnaissance de l'exception culturelle dans le futur accord. Les négociations sont officiellement lancées en juin 2013.

Défaillance du multilatéralisme

Devant l'affaiblissement du cadre multilatéral des négociations commerciales que ne pilotent plus les puissances occidentales, confrontées à la montée en puissance des grands pays dits émergents, les industries européennes et nord-américaines entendent doper leurs exportations grâce à des accords bilatéraux. "Ceux-ci signalent que la négociation multilatérale est durablement enterrée, et manifestent la volonté des Etats-Unis d'endiguer la Chine et son partenariat trans-Pacifique", analyse Yannick Jadot. "Par ces accords, les Etats-Unis cherchent à étendre leur champ normatif, face à une Commission européenne qui ne défend pas les acquis communautaires", poursuit l'eurodéputé (Verts-Ale), qui s'inquiète de voir les normes régissant le commerce des OGM et les dispositions liées à l'accord Reach (1) soumises au rabotage des négociateurs étasuniens.

Depuis le premier moratoire européen sur les OGM, en 1998, l'Union européenne et les Etats-Unis sont en désaccord sur la réglementation adoptée par l'UE concernant les organismes génétiquement modifiés (OGM) : l'UE refusait d'importer des OGM et désormais les autorise au cas par cas. Pour les Etats-Unis, c'est une violation des traités de libre échange, pour l'Union européenne, c'est une mesure de précaution légitime. Le volet sur les mesures sanitaires et phytosanitaires du « TTIP », téléchargeable à partir du site dédié de la Commission européenne, revient à la charge en invoquant les règles qui régissent l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Ces normes se réfèrent à l'accord sanitaire et phytosanitaire, dit SPS, qui propose une interprétation minimaliste du principe de précaution de nature, par exemple, à faciliter la circulation de produits transgéniques.

Deux visions

De fait, les principaux accords de l'OMC concernés reconnaissent que "rien ne saurait empêcher un pays de prendre les mesures nécessaires (…) à la protection de l'environnement" (préambule à l'accord OTC sur les obstacles techniques au commerce, et accord SPS). Mais il faut établir d'une part un test scientifique démontrant, sinon le danger, du moins le caractère plausible du risque potentiel invoqué et comportant le développement de recherches tendant à étayer l'hypothèse, d'autre part un « test de cohérence » afin de garantir que seraient traités de façon similaire des risques analogues. Les conditions sont donc restrictives et la marge étroite. L'incertitude du risque se conjugue à l'incertitude de la réponse juridique, du fait de l'absence de coordination des différents régimes – que ceux-ci relèvent du commerce ou de conventions internationales.

Les processus d'évaluation des risques et d'autorisation de mise sur le marché pourraient ainsi être "liquidés" au nom de la reconnaissance mutuelle, selon l'eurodéputé Yannick Jadot. En balance, le principe de précaution, pour lequel Etats-Unis et Union européenne n'ont pas la même approche. Les Etats-Unis se fondent sur les risques avérés, l'Union européenne sur le principe de précaution : "C'est la porte d'entrée pour tous les lobbies pour tenter d'harmoniser par le bas les processus d'évaluation de mise sur le marché et rechercher la reconnaissance mutuelle des normes". Les Etats-membres de l'UE voient dans la baisse des normes le dopage du commerce en volume. L'argument étant de relancer la croissance et de créer des emplois.

Risque d'harmonisation par le bas

Pour déjouer ces critiques, la Commission européenne a exprimé ses vues, dans une note de cadrage sur « commerce et développement durable » dans laquelle elle enjoint les négociateurs et le futur traité de libre-échange de prendre en considération la gouvernance environnementale telle qu'elle s'exprime dans les traités environnementaux : convention Cites sur les espèces en danger, protocole de Montréal sur les substances dégradant la couche d'ozone, convention de Bâle sur la circulation des déchets toxiques, convention sur la diversité biologique et ses protocoles associés, sur le changement climatique... Le futur traité, souligne la Commission, ne devra pour autant pas permettre que ces normes environnementales servent à un protectionnisme déguisé. Inversement, le dumping environnemental lié à l'abaissement de ces normes devra être exclu, enjoint la Commission, sans plus de précisions.

Les Amis de la Terre s'inquiètent des conséquences que pourraient avoir le TTIP sur les régulations de l'industrie chimique dites Reach (2) . Le TTIP pourrait exiger de l'UE d'accorder une « reconnaissance mutuelle » aux produits chimiques considérés comme sans risques aux Etats-Unis, mais pas en Europe. Le processus TTIP aurait pour conséquence d'harmoniser par le bas les régulations européennes sur la chimie, de manière à ce qu'elles rejoignent le niveau des standards américains. Cet alignement aurait aussi des conséquences sur la réforme des règles de contrôle des produits chimiques, en cours aux Etats-Unis et inspirées du modèle Reach. Au bout du compte, l'accord transatlantique limiterait la possibilité de réguler les produits chimiques toxiques.

La santé publique en question

C'est l'opinion qu'a exprimée Caroll Muffett devant les parlementaires membres de la commission sur l'énergie et le commerce du Congrès américain le 24 juillet dernier. Au nom du Centre pour le droit international de l'environnement (Ciel), des Amis de la Terre et du Sierra Club, la directrice du Ciel a affirmé que le TIPP menaçait la santé publique car il ne permettait pas d'élever les régulations sur les molécules toxiques et les produits chimiques utilisés dans la consommation courante. La position exprimée par la Commission européenne, selon laquelle "l'élimination, la réduction et la prévention de barrières réglementaires non nécessaires seront parmi les plus grands bénéfices du TTIP" corrobore ces craintes. Une rhétorique qui rejoint celle des industriels, dont les propositions reflètent les mêmes attentes : que le TTIP libéralise les cadres réglementaires, aussi bien au sein des Etats fédérés des Etats-Unis, en mesure d'édicter leurs propres lois et règles d'accès aux marchés publics, que dans l'Union européenne, qui pourrait voir restreinte la portée des régulations Reach sous l'effet du démantèlement des régulations prôné par le TTIP.

Le TTIP entraînera-t-il une harmonisation des normes par le bas ? Les précédents ne sont guère encourageants de ce point de vue. L'Accord de libre échange nord américain a eu pour conséquence de transférer les activités polluantes vers le Mexique parce qu'il n'a pas établi des normes harmonisées. L'évaluation des risques toxicologiques diffère profondément entre Etats-Unis et Union européenne depuis l'adoption de Reach en 2006. Selon la soumission de la firme Procter and Gamble auprès de la Commission européenne dans le contexte des négociations liées au TTIP, la reconnaissance mutuelle aurait pour effet de légaliser la production, la vente et l'utilisation de produits chimiques d'un continent à un autre

Le plus grand marché du monde aura-t-il quelque bénéfice environnemental ? Les négociateurs européens en sont convaincus. "Le partenariat commercial transatlantique va promouvoir la diffusion des services environnementaux et les technologies vertes, stimuler l'innovation, créer des emplois, contribuer à la réalisation des objectifs environnementaux et concourir à la lutte contre le changement climatique". Là où les normes échouent, le commerce réussira, veut croire la Commission européenne.

1. En savoir plus
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/reach-5-ans/reach.php
2. En savoir plus
https://www.actu-environnement.com/ae/dossiers/reach-5-ans/international.php

Réactions21 réactions à cet article

Franchement, cet article n'est pas au niveau.

Nous sommes au début d'un processus formalisé de négociation (les discussions avaient commencé bien avant 2011). Le cadre a été défini en Europe par une constellation qui inclut la Commission, le Conseil, le Parlement, ainsi que des États membres (la France qui a par exemple insisté sur son exception culturelle). C'est une négociation d'égal à égal.

Aucun résultat n'est encore connu. Les résultats seront soumis à la même constellation et devront, finalement, être entérinés par un processus formel de ratification.

Or que faites-vous ? Vous donnez la parole à un Jadot claquemuré dans son idéologie anticapitaliste et pseudo-écologiste ultraconservatrice, à des Amis de la Terre peu amis avec l'Homme et à d'autres organisations dont le fond de commerce est à l'opposé de l'optimisme. J'exagère ? À dessein !

Mais relisez ! «  L'accord de libre-échange pourrait entraîner une harmonisation par le bas des normes »... « Risque d'harmonisation par le bas »... « La santé publique en question »... Bouh ! Faites-moi peur ! Qui peut croire un instant que les normes parfaitement justifiées seront démantelées ? Que la santé publique est menacée ? Faire croire, c'est autre chose : c'est l'occupation principale de ces gens.

« Le plus grand marché du monde aura-t-il quelque bénéfice environnemental ? Les négociateurs européens en sont convaincus. » Et si vous étiez partie de cette prémisse ?

Wackes Seppi | 10 septembre 2013 à 11h30 Signaler un contenu inapproprié

Selon une de vos références vertes, « [p]ar ces accords, les Etats-Unis cherchent à étendre leur champ normatif, face à une Commission européenne qui ne défend pas les acquis communautaires ».

C'est doublement crétin, et le terme n'est pas trop fort. Doublement et même plus.

Pour les normes sanitaires et phytosanitaires, les États-Unis et la Colombie, par exemple, sont convenus : d'affirmer leurs droits et obligations en vertu de l'Accord SPS et de ne pas recourir au mécanisme de règlement des différends de l'OMC ; d'établir un comité permanent des questions sanitaires et phytosanitaires pour promouvoir l'application de l'Accord SPS, protéger la vie et la santé de l'Homme, des animaux et des plantes, améliorer la consultation et la coopération et examiner les questions affectant le commerce entre eux.

C'est ce qui s'appelle « étendre le champ normatif »...

Quant à accuser la Commission de ne pas défendre les acquis communautaires, c'est une posture politique et politicienne indigne d'un parti qui a une très haute opinion de son rôle. Indigne tout court...

Ce M. Jadot – ancien de Greenpeace... ce qui explique bien des choses – fait aussi l'impasse sur le fait que les négociations fourniront une plateforme de plus aux activistes états-uniens pour faire évoluer les normes de leur pays.

Wackes Seppi | 10 septembre 2013 à 12h02 Signaler un contenu inapproprié

Voyons maintenant l'opinion de ce M. Muffett (c'est un monsieur, pas une dame) : selon lui et ses amis, « le TIPP menaçait la santé publique car il ne permettait pas d'élever les régulations sur les molécules toxiques et les produits chimiques utilisés dans la consommation courante ». Pourquoi ? Quel est l'obstacle ? Où est la preuve ?

L'obstacle « La position exprimée par la Commission européenne, selon laquelle "l'élimination, la réduction et la prévention de barrières réglementaires non nécessaires seront parmi les plus grands bénéfices du TTIP" corrobore ces craintes. » C'est faire une interprétation très extensive de la Commission.

À moins... à moins de considérer d'aucuns veulent « élever les régulations » à des niveaux qui constituent des «  barrières réglementaires non nécessaires.

On prête aussi une étrange opinion aux industriels. Libéraliser les cadres réglementaires n'est pas synonyme de démantèlement.

Et le TTIP ne prône pas le démantèlement des régulations. Il n'en est du reste qu'à ses premier balbutiements.

Enfin, « [l]e TTIP entraînera-t-il une harmonisation des normes par le bas ? Les précédents ne sont guère encourageants de ce point de vue. L'Accord de libre échange nord américain a eu pour conséquence de transférer les activités polluantes vers le Mexique parce qu'il n'a pas établi des normes harmonisées. »

Voilà des propos peu cohérents, à la limite contradictoires.

Wackes Seppi | 10 septembre 2013 à 12h18 Signaler un contenu inapproprié

Une chose est certaine, tout ça ne va pas arranger l'ulcère de m. Seppi...

romario | 10 septembre 2013 à 21h52 Signaler un contenu inapproprié

Qui peut croire un instant que l'UE se soucie vraiment des consommateurs. Et comme ces gouvernants dont personne ne connaît le nom ne sont pas élus, ils ne s'embarrasseront pas de cela comme ils défèquent sur les referendums, et sur les citoyens qui ne voulait déjà plus de cette UE ni de sa constitution en 2005 en France.

Monsieur Wackes pourrait nous vendre des cailloux avec ses phrases pseudo-techniques à la VRP européiste. Ma grand-mère pourrait bien se faire avoir, comme lorsqu'on lui disait que l'UE ca serait la prospérité la paix etc...

Monsieur Wackes, tant qu'il se met un billet dans la poche il se fout de son pays, de ses concitoyens et des travailleurs qui lui permettent de s'engraisser en spéculant. Monsieur Wackes est mondialiste-apatride et veut briser les acquis sociaux du CNR, le fançais coûte top chère. Fléxi-sécurité et ultra-libéralisme décomplexé, il ne s'en cache même plus et peut remercier l'UE pour ça. Le libre-échange, l'euro et le dollar, rien qu'à échelle UE, on voit clairement les ravages sur la France et vous souhaitez l'achever.

Monsieur Wackes, les français ne veulent ni de l'UE ni du traité transatlantique, vous souhaitez 'roumaniser' la France pour votre bénéfice personnel et contre l'avis d'une large majorité de citoyens.
Traître .

Compréhensible | 10 septembre 2013 à 23h09 Signaler un contenu inapproprié

Harmonisation par le bas ?
OUI, bien sûr. Comment est-on passé du AB français au logo européen sinon en harmonisant par le bas les diverses législations et en autorisant les OGM dans les produits Bio ( interdits en AB ). Alors, aucune confiance en ces négociations qui ne sont qu'une affaire de FRIC .

jeans | 11 septembre 2013 à 09h37 Signaler un contenu inapproprié

Franchement, plus je lie les commentaires sur ce site, plus vous me faites déprimer...

Cet article est limite... Vous faites le jugement de quelque chose où rien n'est décidé ou aucune piste nous ont été présentés.
Vous etes toujours en train de vous plaindre, l'UE part, la France part si ... Mais faut arreter, vous voyez même plus quand une chose de bien arrive (je ne parle pas forcément de cet article), vous partez toujours défétiste, vous etes déprimant...
Au lieu de critiqué regarder dans votre propre vie, proposer des idées, vivez, faites un geste pour votre conscience, je n'en sais rien mais quand je voie le pessimisme des Français, je sais pourquoi rien ne fonctionne et que jamais un gouvernement n'a obtenu un vrai soutien...
Même les ecologistes ne sont plus réfléchis, ils partent directement dans l'extrémisme, alors qu'ils pronent le faite de vivre tous ensemble, ils en sont même pas capables.. De ne plus pouvoir débattre parce qu'il pense que tout est perdu d'avance...
Je plains votre vie qui doit être triste et sans joie, de toujours voir le mal partout...
Pour ceux à qui mon petit commentaire ne va pas plaire (donc la majoriter des personnes sur ce site) une opinion est faite pour être partagé et débattu et ne dois pas rester fixe, elle ammène le dialogue et la convivialité.
« La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différent

Individue | 11 septembre 2013 à 10h21 Signaler un contenu inapproprié

C'est sur que pour Wackes seppi cet accord ne va pas changer grand chose, au contraire, des OGM, du gaz de schiste, le rabotage de reach, etc,etc,quel bonheur, quand à croire que l’Europe va imposer ces normes aux usa laisser moi rire, les bienfaits du commerce en terme d'environnement!! c'est encore plus drôle

lio | 11 septembre 2013 à 11h31 Signaler un contenu inapproprié

Compréhensible

T’es qui toi ? (Non vouvoiement volontaire vu le manque de respect affiché)
Tu parle au non de quel français ? Je suis français et ton discours me fout les …..alors ne parle pas en mon nom
Capable d’autant de conclusion affirmée avec conviction (viction est de trop)
Très balaise comme tous les croyant car avec la seul lecture des argument de Mr Wackes Seppi tu nous impressionne de conclusion que l’on comprend indiscutable

« Monsieur Wackes, tant qu'il se met un billet dans la poche il se fout de son pays, »
« Monsieur Wackes est mondialiste apatride et veut briser les acquis sociaux du CNR, le français coûte top chère »

Vous vous connaissez dans le privé ?
Ou comme souvent juste parce que tu n’es pas capable de comprendre ses explications ou ses interrogation ,il devient forcement un méchant (t’a oublié « vendu à monsanto »)

Le commentaire de personne « aussi informé » vont faire avancer les choses

Wackes Seppi vous n’avez pas besoin de moi pour vous défendre mais autant de bêtise humaine exposé (méchante en plus) me font réagir de façon viscérale.

yannquirigole | 11 septembre 2013 à 14h05 Signaler un contenu inapproprié

Merci à M. Quirigole d'avoir précisé qu'il était français, car sa maîtrise de la langue de Molière ne permettait pas de le deviner.

romario | 11 septembre 2013 à 15h05 Signaler un contenu inapproprié

En effet la vérité blesse. Vous semblez aussi tolérant que vous respecter la démocratie et les choix du peuple..

Je parle au nom de la majorité des français qui refuse l'UE depuis le referendum de 2005 sur la constitution de l'UE. Un nombre qui ne cesse de croître et atteint les 70% aujourd'hui dans les sondages.

Non je ne parle pas en votre nom, car vous ne représentez qu'une infime minorité des français. Vous faites parti de ces européistes forcenés qui ont souhaité imposer l'UE, sa constitution et tout ce qui en découle, aux français - ainsi que partout en UE, car partout ou il y a eu referendum, partout il y a eu un NON massif.

Je ne connais pas Wackes, ni vous, dans le privé. Mais pourquoi le devrais je ? Il est évident que vous souhaitez imposé un modèle que tout le monde refuse, et cela dans un but purement personnel. Les non-élus qui nous gouvernent le disent eux-même, il appelle leur mode de gouvernance "despotisme éclairé"...

D'ailleurs, à qui profite l'UE si ce n'est aux multinationales et aux lobbys ? L'UE autorise par sa constitution, le déplacement sans entrave de tout bien et capitaux jusqu'en dehors de l'UE, interdit les nationalisations, autorise et encourage les décentralisation. On peut aussi parler de l'euro fort et de la toute puissance du dollar (1,00€=1,3246$), du 10ème QE de la FED, de l'OTAN économique et de l'impérialism US, mais j'arrive au bout du commentaire...
Attention à votre ulcère out de même...

Compréhensible | 11 septembre 2013 à 15h43 Signaler un contenu inapproprié

Ça fait bougrement plaisir de lire des contributeurs comme M./Mme Individue ou M./Mme Yannquirigole qui sont encore capables d'exercer leur jugement et de suggérer que l'avenir ne passe pas par la fossilisation de la société européenne.

M./Mme Compréhensible a écrit le 11 septembre 2013: «Je ne connais pas Wackes, ni vous, dans le privé». Moyennant quoi, il/elle a écrit la veille, dans une remarquable bordée d'injures et d'insultes qui témoigne de sa hauteur de vue et de son sens de la civilité et du civisme: «Monsieur Wackes, tant qu'il se met un billet dans la poche il se fout de son pays, de ses concitoyens et des travailleurs qui lui permettent de s'engraisser en spéculant. Monsieur Wackes est mondialiste-apatride...»

Sachez, M./Mme Compréhensible que quand on est apatride, on n'a pas de pays ni, forcément, de concitoyens.

M./Mme Compréhensible a aussi écrit: «Je parle au nom de la majorité des français...» Devant une telle impudence, le mondialiste-apatride que je suis censé être ne peut que rester estomaqué. Car ce mondialiste-apatride a eu le bonheur de communiquer avec des Français au raisonnement bien plus subtil.

M./Mme Jeans a écrit le 11 septembre 2013: «Comment est-on passé du AB français au logo européen sinon en harmonisant par le bas [..] et en autorisant les OGM dans les produits Bio...»

Les OGM autorisés dans les produits «bio»? C'est un scoop!

«...Alors, aucune confiance en ces négociations qui ne sont qu'une affaire de FRIC»? Quel est le lien? Et

Wackes Seppi | 11 septembre 2013 à 16h44 Signaler un contenu inapproprié

Wackes. Je vois des attaques ad-hominem, du sophisme, et beaucoup de mauvaise foi. c'est un cadeau pour moi, un aveu étincelant.

Mais aucun contre-argument. Aucun. Parce qu'il n'y en a pas, et ici pas de censure pour vous sauver les miches.

À part que vous trouvez normal d'aller à l'encontre d'une large majorité de citoyens, même après referendum. Vous n'avez aucun respect ni pour la Démocratie/pouvoir du peuple, ni pour le bien commun/république. Vous serez donc d'accord pour dire que vous n'êtes pas démocrate.

Les grands méRdias euro-atlantistes évitent soigneusement d'inviter de vrais contradicteurs, pour le sujet UE, comme pour le sujet traité transatlantique. Évidement dans la vraie vie, ça doit vous faire bizarre quand vous tombez su un os, ça vous rend nerveux.

Permettez moi de finir sur cette citation, et je vous invite à lire le reste. Vous jugerez par vous-même combien les partisans et rédacteurs du traité transatlantique considère le petit peuple, tout comme vous, et combien ils souhaite l'ultra-libéralisme que le droit constitutionnel d'UE autorise contre l'avis majoritaire.

« La protection de l’investissement ne devrait pas être sacrifiée pour des objectifs de politique publique, y compris les droits humains et du travail. » , Pascal Kerneis.

WASHINGTON ET BRUXELLES NÉGOCIENT UN TRAITÉ QUI AUTORISERAIT LES INVESTISSEURS À ATTAQUER LES ÉTATS
(22 Août 2013)

Compréhensible | 11 septembre 2013 à 18h35 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour à tous,

Effectivement, globalement au jour d'aujourd'hui on ne sait rien ou pas grand chose des accords ou propositions qui vont être faites dans le cadre du TTIP. Ceci dit, on peut craindre le pire quand le seul sujet de réaction du côté européen (français) est : l'exception culturelle. C'est bien, mais il y a quand même d'autres points de divergence entre les USA et l'UE, notamment les sujets abordés dans cet article.

On connait l'attachement des USA (et des lobbyistes de firmes biotech) aux OGM, et il semble peu probable que dans le cadre de ces accords la circulation/commercialisation de ces organismes ne soit pas facilitée. Personnellement je ne me considère pas comme obscurantiste, mais je ne veux pas, comme finalement la majorité des européens nous dit-on, voir ces choses arriver en masse sur notre territoire (pour diverses raisons qu'il serait hors propos de détailler ici).

L'article parle de Reach, et je pense qu'il a raison. Voilà une très bonne initiative européenne, qui ne pèsera pas bien lourd face aux intérêts des industriels américains qui n'y sont pas soumis et qui ne veulent surement pas l'être, et à ceux des industriels européens, qui aimeraient sans doute un allègement de cette directive... Je ne pense pas qu'il faille réfléchir très longtemps pour cerner les menaces qui pèsent dessus.

(suite message suivant)

dischem | 12 septembre 2013 à 09h39 Signaler un contenu inapproprié

Plus globalement, le problème c'est de chercher à s'harmoniser avec des pays très éloignés culturellement des pays européens. La coopération de pays voisins européens n'est déjà pas toujours aisée, s'il faut en plus attendre l'accord des USA pour prendre des décisions réglementaire, ça devient mission impossible. Ne serait-il pas là le risque de fossilisation de l'UE? A multiplier les accords internationaux, on se lie les pieds et les mains, et on s'interdit d'agir librement, conformément à nos idées, qui ne sont pas nécessairement les mêmes que dans d'autres pays, et a fortiori sur d'autres continents.

C'est précisément ça que je reproche à l'idée même de ce TTIP...

(suite)

dischem | 12 septembre 2013 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié

Pour finir, ce serait bien que les uns et les autres ne s'attaquent pas verbalement et restent respectueux...
Le message de Compréhensible est dénué d'intérêt et aurait pu être modéré à mon sens, en revanche, Wackes vous ne faites pas non plus preuve d'un respect à toute épreuve. C'est plus subtile, mais on peut relever par exemple "Ce M. Jadot – ancien de Greenpeace... ce qui explique bien des choses –". Greenpeace et ses adhérents n'ont surement pas les mêmes convictions que vous, mais elles ne sont pas forcément plus mauvaises.
Individue, je ne pense pas que les écologistes aient une vie spécialement triste, ils réagissent face à une société qu'ils voient aller dans le mur en étant obnubilée par la notion de croissance et en oubliant les facteurs qui viennent contrarier ses croyances. En fait ils sont peut être moins résignés que les personnes qui adhèrent au système en place.

P.S. : les OGM dans les produits labellisés avec le label agriculture biologique européen peuvent contenir jusqu'à 0.9% d'OGM. Concernant le label AB, je n'en sais rien, et est-ce que c'est illogique, on peut se poser la question. Produits bio = produits sans OGM, vaste débat...

dischem | 12 septembre 2013 à 10h11 Signaler un contenu inapproprié

Wackes, ce n'est pas en changeant de pseudo et en vous parlant à vous même, que vous aurez plus de poids. Et puis c'est un peu malsain.

Pour résumer, selon vous les français vote mal (c'est d’ailleurs pour cela que les euopéistes font actuellement sauter le referendum local - projet eurorégions), ils sont passéistes(toujours le même argument..) et ils méritent que des dirigeants non-élus décident à leur place. Le traité transatlantique est un don du ciel, pourquoi se soucier puisque ce sont les mêmes qui ont construit l'UE. Faisons confiance à des Pascal Kerneis pour prendre soin des consommateurs avec cette usine à gaz ultra-capitaliste....

"Ne serait-il pas là le risque de fossilisation de l'UE?"

"Ça fait bougrement plaisir de lire des contributeurs comme M./Mme Individue ou M./Mme Yannquirigole qui sont encore capables d'exercer leur jugement et de suggérer que l'avenir ne passe pas par la fossilisation de la société européenne."

"je n'en sais rien mais quand je voie le pessimisme des Français"

Bouh j'ai peur. C'est bien vos seuls arguments, pessimisme, fossilisation - après plus de quarante ans de mensonge et de promesse sur l'UE. Seulement, tous les pays en bonne santé sont hors UE. Un hasard surement...

Je vois que les questions de constitutionnalité n'ont aucun intérêt pour vous, et que n'importe quel lobby/multinationale peut dicter ses lois à un pays si il a les moyens de le faire chanter et grâce au droit anticonstitutionnel d'UE.

Compréhensible | 12 septembre 2013 à 13h05 Signaler un contenu inapproprié

Wha !! mais "Compréhensible", vous partez loin là ... même un peu parano, non ?
Votre comportement ne vaut pas votre pseudo.

"Bouh j'ai peur. C'est bien vos seuls arguments, pessimisme, fossilisatione" - Je n'ai jamais voulu argumenter quoique ce soit, je déplorer juste le faite de pas pouvoir débattre d'un sujet comme celui-ci ou tous les arguments et les faits sont bon à être entendu et discuter... le premier principe d'un forum.

Permettais moi de vous détromper sur le fais d'être une "lobbyiste", tout au contraire, je favorise juste la bonne entente ce taper dessus et fermer les yeux sur les commentaires des autres n'ai jamais fait avancer l'histoire.

Et désolé de croire en la bonté humaine et d'avoir de l'espoire ...

@Dischem - Merci pour votre intervention sur mon petit aparté sur les écologistes, je n'ai bien sur rien contre eux et défend beaucoup de leur combat, je déplore juste le fait qu'ils baissent les bras de temps en temps trop facilement et n'insiste pas sur les débats en partant défétiste. Et bien sûr, chaque personne est différente, je ne souhaite attaqué aucun écologiste par ce mot, j'expose juste ce que je ressens en ce moment sur ce sujet.

Individue | 12 septembre 2013 à 14h53 Signaler un contenu inapproprié

Messieurs, et si vous assumiez, en tant que citoyen libre et responsable, vos idées. La mode des speudo fait que n'importe quel imbécile peut affirmer n'importe quoi, certe je n'irais pas jusqu'à penser que tous les speudo sur ce site cachent des imbéciles mais à voir ce qui se passe sur le net et les réseaux dits sociaux je commence à prendre peur.
Amicalement à tous, un vieux con rétrograde qui pense que notre monde va dans le mur.

Duport Claude | 12 septembre 2013 à 15h06 Signaler un contenu inapproprié

Un exemple vidéo très pédagogique sur les conséquences l’Accord de libre-échange nord-américain (l’ALENA) au Mexique ! Le pays a été envahi par les produits agricoles bas de gamme et subventionnés des États Unis, les magasins Walmart et autres chaînes de discount ont poussé à la rue des millions de petits paysans ! En somme la loi du plus fort des lobbys et politiciens véreux aux ordres rendant l’humain esclave de l’oligarchie !!!

- Les déportés du libre-échange du lanceur d’alerte que l’on ne présente plus, Mme Marie-Monique Robin consacré à l’ALENA, et qui a été diffusé sur ARTE en février 2012 !

Eau Pure | 12 septembre 2013 à 21h16 Signaler un contenu inapproprié

Eau pure, le speudi est joli, mais ...voir mon message précédent.
Par contre entièrement d'accord sur les désastres pour le peuple mexicain suite à la signature de l'ALENA. Ce pays et ses agriculteurs, il faut le rappeler mémoire vivante du maïs, ont été victime de l'afflut de maïs OGM produit au USA au non du libre échange, peu à peu ils disparaissent emportant avec eux une richesse immenses: des centaines de variètés cultivées depuis des siècles. Mais le libre échange pour les multinationales américaines est à sans unique: écraser toutes concurences et imposer avec l'aide de ces accords la vision du monde qui est la leur.
CE N'EST PAS LA MIENNE.

Duport Claude | 13 septembre 2013 à 14h25 Signaler un contenu inapproprié

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