L'accès au sol pour l'extraction de minéraux augmente dans l'UE, avec la demande croissante en matières premières précieuses, selon la Commission. Or, ''certains minéraux se trouvent sur le territoire couvert par le réseau Natura 2000'', destiné à protéger la faune et la flore sauvage et qui compte environ 26.000 sites répartis dans l'Union européenne (soit 18% du territoire de l'UE).
Bruxelles veut ''concilier'' les activités extractives et la protection de la biodiversité. Le secteur emploie plus de 280.000 personnes et a enregistré un chiffre d'affaires d'environ 50 milliards d'euros. ''Notre principal objectif est de répondre aux besoins des entreprises, tout en évitant les effets préjudiciables sur la faune et la nature. Ces lignes directrices assurent que les directives européennes ''Habitats'' et ''Oiseaux'' sont correctement mises en œuvre'', ont déclaré dans un communiqué, Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et commissaire à l'industrie et à l'entrepreneuriat, et Janez Potočnik, commissaire à l'environnement.
Dans ces nouvelles lignes directrices, la Commission étudie la manière ''de minimiser au mieux ou d'éviter totalement'' l'impact des activités extractives sur la nature et la biodiversité . Ces lignes ''soulignent l'importance de la programmation stratégique, d'une évaluation appropriée des évolutions nouvelles et la nécessité d'adopter des mesures de protection adéquates''. Elles ''contiennent de nombreux exemples de bonnes pratiques et montrent comment certains projets d'extraction se révèlent finalement bénéfiques à la biodiversité, dans la mesure où ils peuvent offrir des niches écologiques de qualité'', selon Commission.
Article publié le 08 octobre 2010