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Actu-Environnement

Liste rouge de l'UICN : 31 espèces déclarées éteintes

Biodiversité  |    |  L. Radisson

C'est l'arbre qui cache la forêt. Si le bison d'Europe va mieux selon l'actualisation de la liste rouge des espèces menacées (1) de l'UICN publiée le 10 décembre, 31 espèces sont en revanche déclarées éteintes.

Parmi ces espèces disparues figurent le bien nommé requin perdu qui était présent en Chine méridionale, 17 espèces de poissons d'eau douce endémiques du Lac Lanao (Philippines), ainsi que trois espèces de grenouilles d'Amérique centrale. Quant aux dauphins d'eau douce, toutes les espèces du monde sont aujourd'hui menacées.

Dans le règne végétal, la famille des protéas, des plantes à fleurs présentes dans l'hémisphère sud, est particulièrement sous pression. De même que les chênes, dont un tiers des espèces sont menacées d'extinction.

Le bison d'Europe a tiré son épingle du jeu grâce à des efforts continus de conservation. Ses effectifs sont passés de 1 800 individus en 2003 à plus de 6 200 en 2019. L'espèce a été réintroduite à l'état sauvage dans les années 1950 alors qu'elle ne survivait plus qu'en captivité. Quarante-sept troupeaux de bisons vivent aujourd'hui en liberté en Pologne, en Biélorussie et en Russie. « Cependant, ces troupeaux sont en grande partie isolés les uns des autres et confinés dans des habitats forestiers non optimaux, et seulement huit d'entre eux sont assez grands pour être génétiquement viables à long terme », explique l'UICN.

1. En savoir plus sur la liste rouge mondiale des espèces menacées
https://uicn.fr/liste-rouge-mondiale/

Réactions6 réactions à cet article

Imaginons que chaque espèce est une "brique" constitutive du grand édifice de la biodiversité. Que quelques unes de ces "briques" disparaissent est, au plan architectural, sans grande conséquence, à condition toutefois que ces "briques" ne soient pas localisées sur des appuis essentiels. Puis, à force d'en faire disparaître, l'Homme fait s'effriter puis tomber des cloisonnements. Ensuite, ce sont des murs entiers qui sont mités et finissent par s'effondrer.
Quand l'Homme, qui s'est bien évidemment réservé la place la plus élevée de l'édifice, s'apercevra que celui-ci est si fragile que la "brique" Homo sapiens sapiens risque aussi de tomber, peut-être ouvrira-t-il les yeux ?
Je ne parle pas ici de moralité ou de devoir vis-à-vis de la biosphère, c'est juste une affaire d'égoïsme, de survie. Ça devrait parler au plus grand nombre, non ?!

Pégase | 13 décembre 2020 à 21h22 Signaler un contenu inapproprié

A propos d'égoïsme et de survie que pensez vous des millions d'euro investit dans la protection du loup au détriment du pastoralisme?
LOUP : classé "préoccupation mineure" dans le monde et en Europe sur la liste rouge de l'UICN. A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs, constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens a leur rétablissements, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit.»
PASTORALISME : le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte...le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité

ouragan | 14 décembre 2020 à 10h28 Signaler un contenu inapproprié

question : pourquoi (vouloir) opposer protection du loup et pastoralisme?

nimb | 14 décembre 2020 à 14h31 Signaler un contenu inapproprié

@ ouragan : dans l'imagerie populaire et de très nombreux contes depuis des siècles, le loup, c'est la bête noire, le sauvage malfaisant, celui qui personnifie la part sombre et dangereuse chez l'humain, le stupide (versus le rusé renard chez La Fontaine) mais aussi plus récemment l'obsédé sexuel (dessins animés de Tex avery notamment). Question marketing, il y a donc assurément mieux pour qui voudrait "vendre un produit" auprès du grand public...
Question égoïsme, que pensez-vous des milliards d'euros de la PAC trustés chaque année par les céréaliers agri-managers face à la modestie relative des crédits alloués aux éleveurs de montagne ? Les loups ne sont pas forcément ceux que l'ont croit...
@ nimb : parce que c'est un fond de commerce pour certains syndicats agricoles bien peu portés sur l'agroécologie, tout bonnement. Et tout est fait pour que rien ne change de cette rente de situation politique avant tout...

Pégase | 14 décembre 2020 à 16h47 Signaler un contenu inapproprié

@ Nimb
Pourquoi cette opposition? Ce n'est certainement pas comme l'imagine pégase avec sa phobie des syndicats contre l'agroécologie
1 la confédération paysanne dont l'agroécologie est le fer de lance : Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain.
Ceux qui ont des ailes parlent pour ne rien dire alors que d'autre pose des questions censées.

ouragan | 14 décembre 2020 à 18h40 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi opposer la protection du loup et le pastoralisme (suite):
2 : Bruxelles, le 19 octobre 2017 - Des mesures beaucoup plus efficaces doivent être mises en œuvre dès maintenant pour atténuer les conflits croissants entre les humains et les grands carnivores en Europe. Tel était le message principal de la conférence «Coexistence avec les grands carnivores: défis et solutions» le 17 octobre 2017 au Parlement européen à Bruxelles.

Proposition de l'UICN, du WWF et de l'institut pour les grands carnivores (LCIE) : " 1997: dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restrictions à l’élevage..."

ouragan | 14 décembre 2020 à 18h46 Signaler un contenu inapproprié

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