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Actu-Environnement

Le don des invendus se démocratise doucement

Entrée en vigueur en début d'année 2022, la loi Antigaspillage interdit la destruction des produits non alimentaires invendus. Une nouveauté qui pousse au don et fait le bonheur des associations. Reportage vidéo en Occitanie.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke
Actu-Environnement le Mensuel N°425
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°425
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La loi Antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) a été adoptée en février 2020. Elle vise la fin du plastique jetable, une meilleure information du consommateur, la lutte contre le gaspillage, le réemploi solidaire, la lutte contre l'obsolescence programmée et une production plus cohérente. Un calendrier de mesures a été établi jusqu'en 2040.

Depuis deux ans, un certain nombre d'entre elles sont entrées en application, comme l'interdiction de fabriquer et d'importer des sacs en plastique à usage unique, l'interdiction des pailles, couverts jetables ou autres confettis en plastique, l'obligation pour les grossistes de donner leurs produits alimentaires invendus aux associations, la possibilité pour le consommateur de connaitre l'indice de réparabilité pour tous les équipements électriques et électroniques, etc.

Une mesure encore mal connue des industriels

Début 2022, tout un ensemble de nouvelles mesures sont entrées en vigueur, parmi lesquelles l'interdiction de l'élimination des invendus non alimentaires. Une première mondiale, selon le gouvernement, qui vise à favoriser le don à destination des associations à vocation sociale luttant contre la précarité et pour l'insertion. En France, chaque année, il existerait une valeur marchande de plus de 2 milliards d'euros d'invendus après les opérations de déstockage. Moins de la moitié ferait l'objet d'un don et 15 % de produits flambant neuf seraient tout bonnement détruits.

Des industriels ont donc commencé à appliquer la loi Agec avec l'aide d'acteurs qui les mettent en relation avec une association dans le besoin. Exemple dans ce reportage avec le fabricant de luminaires Lited et l'association Espoir. Une opération très simple, économique, de bon sens, qui engendre des bénéfices sociaux et environnementaux. Pour l'instant, cela concerne seulement les produits couverts par le principe de responsabilité élargie du producteur (REP). Il faudra attendre la fin de 2023 pour les autres produits.

Toutefois, à ce jour, 80 % des entreprises n'auraient toujours pas entendu parler de la loi Agec, surtout les TPE et PME, et ne connaissent donc pas encore ce dispositif.

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