Le 20 juillet dernier, l'Assemblée nationale et le Sénat ont définitivement adopté le Article publié le 17 août 2021

Éolien, solaire, hydrogène, biogaz : de nombreuses filières des énergies renouvelables sont concernées par la nouvelle loi « Climat et résilience » adoptée le 20 juillet dernier par le Parlement.
Le 20 juillet dernier, l'Assemblée nationale et le Sénat ont définitivement adopté le Article publié le 17 août 2021
Félix Gouty, journaliste
Rédacteur scientifique
© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf
accord de l'Éditeur
ou
établissement d'un lien préformaté [38035]
/
utilisation du flux d'actualité.
A moins d'inclure l'énergie nucléaire, filière d'excellence de notre pays, dans la catégorie des '"énergies renouvelables", cette loi destinée à protéger la planète des émissions de carbone n'est qu'une loi anti-nucléaire : en effet l'énergie nucléaire est celle qui émet le moins de CO2 par kWh produit !!
Et si l'on compare éolien et solaire, qui sont des énergies intermittentes donc incapables de subvenir à des besoins permanents, au nucléaire qui a fait ses preuves, au travers des critères traditionnels : écologie / économie / indépendance énergétique, on se rend rapidement compte que le nucléaire coche toutes ces cases, et que les énergies intermittentes n'en cochent aucune.
Alors à quoi joue notre gouvernement, appuyé sur sa majorité au parlement ?
Il faudra se souvenir que ces décisions ont été à l'origine d'une poursuite de la décadence de notre pays le moment venu.
L'hydrogène n'est pas une source d'énergie renouvelable. C'est un vecteur qui hélas, pour sa fabrication bat tous les records de production d'énergie fatale (ou de pollution). Si les auteurs de la nouvelle loi "Climat et résilience" croient vaincre le dérèglement et le réchauffement climatique en couplant des énergies intermittentes, dites renouvelables, à des énergies qui n'existent pas, le réchauffement et le dérèglement climatique sont loin d'être vaincus.
Quid | 18 août 2021 à 12h58