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Actu-Environnement

Loi contre la contrefaçon : les semences de ferme ne sont plus concernées

La mobilisation du monde agricole aura payé. Le 4 février, les députés ont adopté les amendements visant à exclure les semences de ferme de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la contrefaçon. Le gouvernement, comme il s'y était engagé, a soutenu ces évolutions du texte, qui est examiné selon la procédure accélérée (une seule lecture) et a déjà été adopté par le Sénat en novembre dernier.

Ainsi, les premiers amendements adoptés (1) (n°50 et 75, identiques) inscrivent dans la loi que la pratique de semence ne constitue pas une contrefaçon, autrement dit, que le fait, pour un agriculteur, de multiplier et resemer des graines récoltées à partir de variétés sélectionnées par l'industrie semencière n'est pas illégal. Cette pratique a déjà été encadrée par la loi sur les certificats d'obtention végétale, adoptée en novembre 2011. Visant à renforcer le cadre de la propriété intellectuelle des semences, ce texte a limité les semences de fermes à 21 espèces et prévoit le versement d'une contrepartie financière (redevance).

Enfin, les amendements 22 et 47 visent à exclure les semences de fermes des procédures de retenue douanière et de destruction simplifiée prévues en cas de contrefaçon.

1. Consulter le texte adopté par l'Assemblée nationale sur les semences de ferme
http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0287.asp

Réactions2 réactions à cet article

Bonjour,
"...à partir de variétés sélectionnées par l'industrie semencière n'est pas illégal..." Donc quid des semences anciennes ?! Et qu'en est-il des jardiniers amateurs et des réseau d'échange de semences? Illégalité?
Merci

Maria | 06 février 2014 à 09h37 Signaler un contenu inapproprié

Seule 21 espèce sont dans ce cas.
Je pense que les semences anciennes sortent du cadre et ne sont donc pas concerné par la "propriété" intellectuelle.

Par contre s'il y a échange d'une de ces 21 semence provenant de la multiplication des graine originelle sans paiement d'une redevance alors oui, on peut considérer ça comme illégale ... M'enfin les industrie n'iront pas interdire ce genre d'évènement. Elles y perdraient trop (image, procédure ...)

Terra | 06 février 2014 à 11h10 Signaler un contenu inapproprié

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