L'Assemblée nationale a adopté un amendement (1) « anti Blak Friday ». La mesure reste symbolique, ont fait valoir les députés.
Le texte interdit à une publicité « de donner l'impression, par des opérations de promotion coordonnées à l'échelle nationale, que le consommateur bénéficie d'une réduction de prix comparable à celle des soldes (…) en dehors de leur période légale ». Les députés expliquent que « le "Black Friday" comme le "Cyber Monday" utilisent le flou encadrant les promotions pour contourner, de façon manifeste, la législation encadrant les soldes ».
En séance les députés ont décidé de qualifier ce type de d'opération commerciale de « trompeuse » alors que la rédaction initiale inscrivait cette nouvelle infraction dans la catégorie des pratiques commerciales « agressives ». Les deux délits sont passibles d'une condamnation similaire : un emprisonnement de deux ans et une amende de 300 000 euros pour les personnes physiques et une amende de 1 500 000 d'euros assortie de peines complémentaires, pour les personnes morales.