Le Tribunal administratif de Nice a suspendu le 4 octobre les arrêtés du préfet des Alpes-Maritimes autorisant l'abattage de loups dans le cadre de battues au gibier.
Le juge a estimé que les tirs en battue par les chasseurs, sans la présence ni le contrôle technique des agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, bafouaient le plan loup mis en œuvre en mai dernier et n'étaient pas dans l'esprit de la directive habitats, rapportent l'Aspas, FNE et Ferus, les trois associations à l'origine du recours.
Face à la difficulté de réduire la population de loups dans le département de France le plus touché par des attaques de troupeaux, le préfet avait autorisé les chasseurs à tirer sur des loups lors de battues aux grands gibiers, dans sept zones de chasse précises. Deux loups ont été abattus les 21 et 22 septembre dernier dans le cadre de cette autorisation.
Fort de cette victoire, l'avocat de l'Aspas a annoncé le dépôt de recours contre d'autres arrêtés permettant aux chasseurs d'abattre des loups dans les Alpes-de-Haute-Provence et la Drôme, rapporte l'AFP.