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Actu-Environnement

Loup : jusqu'à 21 % de la population pourrait être abattue

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Davantage de loups pourront être tués en cas d'attaques sur les troupeaux. Les ministres de la Transition écologique et de l'Agriculture ont publié au Journal officiel du 29 octobre les deux arrêtés, mis en consultation en août dernier, qui refondent le dispositif d'intervention actuel sur le prédateur.

Ces textes intègrent de manière pérenne dans le protocole d'intervention les mesures qui avaient été expérimentées en 2019 et 2020 et qui ont permis « d'intervenir plus efficacement sur les foyers d'attaque ». Ces mesures expérimentales avaient été décidées après le franchissement en 2019 du seuil de viabilité démographique de l'espèce. Celui-ci fixé à 500 individus par une expertise collective scientifique publiée en mars 2017. Le dernier bilan hivernal, publié en juillet 2020 par l'Office français de la biodiversité (OFB), fait état d'un effectif de 580 individus.

Un arrêté dit « plafond » complète l'arrêté « cadre » qui fixe les conditions dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction de Canis lupus peuvent être accordées par les préfets pour prévenir des dommages importants aux troupeaux. Sans changement par rapport au texte mis en consultation, il établit le plafond de destruction à 19 % de l'effectif, avec la possibilité de poursuivre les tirs de défense simple dans la limite de 2 % supplémentaire lorsque le plafond est atteint avant la fin de l'année civile. Soit un plafond qui peut atteindre 21 % de la population.

Le Conseil national de protection de la nature (CNPN) avait rendu un avis défavorable sur les projets d'arrêtés, estimant qu'un tel prélèvement ne pouvait être sans conséquence sur la dynamique de la population de cette espèce protégée. La consultation publique a recueilli près de 10 000 réactions qui apparaissent en grande majorité défavorables aux arrêtés même si l'absence de publication d'une synthèse par le ministère de la Transition écologique empêche de disposer de statistiques précises.

Réactions6 réactions à cet article

BlaBlaBla, BlaBlaBla mare de ce genre d'articles qui ne servent à rien

Reb | 30 octobre 2020 à 08h59 Signaler un contenu inapproprié

Le loup n'ayant pas de prédateur, je ne sais pas pourquoi, c'est le rôle de l'être humain de le faire, mais il faudrait le faire en tenant compte de la psychologie d'un animal extrêmement intelligent, cad que le dominant doit être repéré et abattu dès le moindre débordement pour que la meute comprenne que la existe un prédateur et que c'est son territoire qu'on n'envahit pas sans se faire tuer.
C'est pas utile d'avoir des animaux trop fainéants pour ne pas chasser cerfs chevreuils et autres.

pemmore | 30 octobre 2020 à 10h41 Signaler un contenu inapproprié

A quoi ça sert de dire que le loup est protégé pour l'abattre ensuite : c'est pour donner des occasions aux chasseurs de faire des cartons! Il ne fallait tout simplement pas réintroduire le loup , c'était une imbécillité de plus, mais c'est vrai qu'on ne compte plus, dans notre pays, les mauvaises décisions pour de mauvaises raisons. Un coup c'est la gauche qui croit faire plaisir à ses électeurs , un coup c'est la droite pour les mêmes raisons, et les pauvres loups sont devenus des otages qu'on abat. Dégoutée de mon pays , très dégoutée.

gaïa94 | 01 novembre 2020 à 15h06 Signaler un contenu inapproprié

"[...] 10 000 réactions qui apparaissent en grande majorité défavorables aux arrêtés même si l'absence de publication d'une synthèse par le ministère de la Transition écologique empêche de disposer de statistiques précises." : curieux comme les positions du public défavorables à la destruction d'animaux protégés ont une propension à s'évanouir dans la nature... Pur fruit du hasard, se reproduisant néanmoins avec une fréquence qui semble défier les lois des probabilités ? Miracle d'une bureaucratie inféodée aux lobbies agricoles et/ou cynégétiques ? Consultations publiques qui ne sont que factices, les décisions ne tenant guère compte de l'expression de la majorité qu'à condition qu'elle adoube le projet de texte ?
Il est vrai qu'en cas de contestation du texte devant les tribunaux compétents suivie de condamnation de l'Etat pour manquement(s) à ses obligations en matière de protection de la nature - ce qui arrive bien trop fréquemment -, les responsabilités pécuniaires évitent systématiquement les responsables et retombent immanquablement sur le contribuable. Avec un tel système encourageant la délinquance en bande organisée (qu'est-on d'autre lorsqu'on est condamné, quelque part ?), pourquoi donc se priver ?

Pégase | 01 novembre 2020 à 20h24 Signaler un contenu inapproprié

On tombe sur des lois des règles idiotes, il est bien normal qu'il éxiste des espèces protégées mais dans un lieu précis s'il n'éxiste pas de risques pour sa survie, mais pas la ou il n'a rien faire, la le loup a des forêts des montagnes à perte de vue, les pâtures d'Alpage c'est pas sa place.
C'est comme le requin bouledogue un désastre à l'île de la Réunion, il n'éxistait pas avant, il n'y a pas sa place, c'est pas parce que le requin est une espèce protégée que tous les requins doivent l'être. Pourquoi pas la roussette et la saumonette!
Je rajouterais que cette race de loup n'a pas sa place en France, celui qui vivait chez-nous était plus grand, plus féroce, son pelage plus roux, introduire cette race la par défaut est un fantasme de bobo.

pemmore | 02 novembre 2020 à 10h23 Signaler un contenu inapproprié

pemmore: allez donc faire comprendre ça aux loups! Dites leur une bonne fois pour toutes qu'ils ne se trouvent pas à la bonne place! Si vous y arrivez, je vous décerne la palme du loup-garou qui sait se faire entendre.

gaïa94 | 02 novembre 2020 à 12h05 Signaler un contenu inapproprié

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