C'est ce que demandent la Fédération nationale ovine, la FNSEA (1) et les Jeunes agriculteurs qui précisent qu'"en 2011, près de 5.000 moutons ont été tués par des loups et 350 par des ours" et que sur les six premiers mois de 2012, "la tendance à la hausse se poursuit".
Les organisations agricoles souhaitent rappeler "le rôle prépondérant des bergers dans la vie, l'entretien et la protection des paysages" et leur "rôle essentiel pour l'économie des territoires".
"L'expansion imposée du loup et l'introduction autoritaire d'ours, si elles sont vues par nos concitoyens comme un plus en biodiversité, ne sont en fait, qu'une attaque contre les autres biodiversités de la montagne, que ce soit pour les animaux sauvages ou domestiques ou pour la flore, là où le pastoralisme disparaît", estiment les syndicats.
"Et que dire des procès qui touchent désormais les éleveurs qui protègent leurs troupeaux avec des chiens, qui tendus par les attaques répétées des loups, peuvent mordre les touristes qui parcourent les montagnes", s'indignent les organisations agricoles.