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Actu-Environnement

Les eurodéputés souhaitent un renforcement de la lutte contre la biopiraterie

Gouvernance  |    |  S. Fabrégat

Le Parlement européen a adopté, le 15 janvier en séance plénière, une résolution (1) pour un renforcement de la lutte contre le biopiraterie.

"90% du patrimoine biologique mondial se trouve dans les pays en développement, alors que la grande majorité des brevets sont détenus par des pays développés. Nos règles sur l'utilisation des ressources naturelles et des savoirs traditionnels sont très mal conçues, et les entreprises exploitent cette incertitude juridique pour utiliser le savoir-faire traditionnel. L'Union européenne doit contribuer à veiller à ce que les bénéfices soient partagés de manière équitable, conformément à ses engagements pour lutter contre la pauvreté", indique Catherine Grèze, eurodéputée Vert et auteur de la résolution.

La résolution demande, entre autres, que l'octroi d'un brevet soit conditionné à la divulgation de l'origine des ressources génétiques et des savoirs traditionnels utilisés dans les inventions, de la preuve du consentement des autorités du pays d'origine et du partage juste et équitable des avantages.

Les eurodéputés ont également salué la proposition de la Commission européenne, présentée en octobre dernier, en vue de mettre en œuvre le protocole de Nagoya sur l'accès et le partage des ressources (APA).

1. Consulter la résolution
http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7-TA-2013-0007+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR

Réactions3 réactions à cet article

Cela arrive déjà beaucoup trop tard mais bon, ça pourrait tout de même avoir quelques impacts positifs (ouioui, de nombreux principes actifs de médicaments fabriqués par des grandes firmes viennent de savoirs "chamaniques" traditionnels un peu partout dans le monde).

Mais, avec un peu plus de courage politique, il serait beaucoup plus de bon sens d'interdire les brevets sur le vivant car ce qui vit dans la nature appartient à tout le monde, à personne et aux générations futures en même temps ; l'important est que cela soit respecté et sauvegardé. Concernant les méthodes pour fabriquer médicaments (et autres trucs plus superficiels), à base de plantes et animaux, là cela peut paraître normal de déposer des brevets mais tant que la méthode reste utilisable par tous ceux qui la connaissent.

Lionel | 17 janvier 2013 à 18h40 Signaler un contenu inapproprié

Cette résolution surfe sur tous les lieux communs et autres légendes urbaines qui ont cours en la matière. C'est désolant.

Quant à l'ouvrage dont vous faites la promotion sur cette page, c'est encore pire.

Wackes Seppi | 24 janvier 2013 à 23h43 Signaler un contenu inapproprié

@SErPPIllère : Ce n'est pas une ... "légende urbaine" ! Cela c'est vraiment passé et se passe peut-être encore de nos jour ! Vous faites preuve d'un ethnocentrisme pitoyable et alarmant. Et pour répondre à la question ethnocentriste que vous vous appretez probablement à assainer : OUI, de nombreux autres peuples que les peuples occidentaux ont développé des médecines alternatives à notre médecine scientifique occidentale ! Et ne pas non-plus faire l'erreur de comparer avec la plupart des pratiques chamaniques d'aujourd'hui n'utilisant aucune plante : il devait y avoir des points communs mais la colonisation (surtout Afrique, Amérique Latine mais aussi Australie et un peu moins Asie du sud-est) est passée par là, avec son comptant d'atrocités et de perte/viol d'identité culturelle.

Lionel | 25 janvier 2013 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié

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