Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La malterie d'Issoudun accueille la plus grande centrale solaire thermique industrielle

TECHNIQUE  |  Energie  |    |  F. Gouty
La malterie d'Issoudun accueille la plus grande centrale solaire thermique industrielle

La plus grande centrale solaire thermique vouée à alimenter un site industriel français a été mise en service, ce lundi 21 septembre, à Issoudun (Indre). Elle est rattachée à la malterie de Boortmalt (filiale d'Axéréal) et va contribuer à alimenter des unités de séchage d'orge (maltage). « Depuis plusieurs années, Boortmalt investit dans les énergies alternatives permettant de réduire ses émissions de carbone et de limiter sa consommation d'énergie fossile, énonce Boortmalt dans un communiqué. Le site d'Issoudun est une des malteries parmi les plus avancées dans le processus de décarbonation, elle le prouve aujourd'hui à nouveau. »

La nouvelle centrale d'Issoudoun recouvre plus de 14 250 m2. D'une puissance de 10 mégawatts (MW), elle va désormais générer 8,5 gigawattheures (GWh) par an, ce qui constitue environ 10 % des besoins en chaleur du site. La centrale est composée de capteurs solaires thermiques consacrés à chauffer l'eau des cuves connectées à la malterie. L'humidification du grain provoque sa germination. L'orge stockée est ensuite séchée grâce à de l'air chaud oscillant entre 50°C à 85°C. L'énergie nécessaire est apportée par le gaz, mais aussi à partir de biomasse et de chaleur issue de cogénération. « Chaque pas vers une production plus durable est une étape supplémentaire au service des attentes de nos clients, et in fine des consommateurs », déclare Paul-Yves L'Anthoën, directeur général du groupe Axéréal. Cette centrale solaire thermique toute neuve permet à la malterie Boortmalt d'Issoudun de réduire ses émissions de dioxyde de carbone (CO2) de quelque 2 100 tonnes par an.

Le projet a été tiers-financé par la société Kyotherm et l'Agence de la transition écologique (Ademe). En 2018, il a été lauréat de l'appel à projets « Grandes installations solaires thermiques » de l'agence. Cette dernière lui a ainsi octroyé une subvention de plus de trois millions d'euros et une aide remboursable de plus de 500 000 euros.

Réactions2 réactions à cet article

Je note que lorsque certains intérêts catégoriels sont en jeu, le monde de l'agroindustrie sort sans problème du dogme "zéro artificialisation de terres à potentiel agricole pour des énergies renouvelables" tant proclamé à la moindre occasion par le syndicat majoritaire et les chambres d'agriculture. La porte est donc désormais ouverte.
Si en plus l'Etat arrose le projet à coups de millions d'euros, il n'y a aucune raison pour qu'il ne germe pas...

Pégase | 22 septembre 2021 à 09h41 Signaler un contenu inapproprié

Alors que tout le monde sait que notre électricité nucléaire et hydraulique est déjà decarbonée, c'est un green washing indécent qu'artificialiser des terres supplémentaires pour installer des panneaux sans avoir utilisé les surfaces qui sont déjà artificialisées et à un très faible albédo telles que les toitures, bâtiments commerciaux, industriels, entrepôts, voies goudronnées, parkings etc ... Empiéter sur les espaces végétalisés pour produire de l'énergie électrique solaire alors qu'elle est extrêmement consommatrice d'espace c'est ajouter de la pollution à de la pollution et gaspiller des moyens financiers qui devraient être concentrés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Quid | 22 septembre 2021 à 21h40 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Félix Gouty

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager