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Actu-Environnement

Dimanche 21 septembre : la société civile internationale marchait pour le climat

Energie  |    |  R. Boughriet

A deux jours du Sommet sur le Climat de l'ONU le 23 septembre à New York, la société civile (citoyens, ONG, syndicats…) s'est mobilisée dimanche 21 septembre dans plusieurs villes du monde pour interpeler les chefs d'Etat sur l'importance d'aboutir à des accords "concrets" et plus "contraignants" en 2015 à Paris.

Plus de 2.500 marches pour sauver le climat ont été organisées dans plus de 130 pays. Elles sont répertoriées sur la carte (1) mise en ligne par l'organisation Avaaz. "Avec des centaines d'actions menées dans le monde, cette date doit donner l'élan nécessaire pour la construction en 2015 d'un agenda sur le climat crédible et ambitieux, pour les peuples et la Planète", a indiqué l'association WWF.

A Paris, la marche a débuté sur la Place de la République pour s'achever sur le Parvis de l'Hôtel de Ville. "C'est un événement pacifique et convivial…votre présence et votre mobilisation ce jour notamment et aussi sur les réseaux sociaux influera directement sur la mobilisation de la représentation française aux Nations-Unies", a déclaré l'ONG Green Cross. Avaaz a lancé une pétition (2) en ligne qui a déjà recueilli plus d'1,9 million de signataires pour le climat.

Oxfam, Care, la Fondation Nicolas Hulot, le parti Europe Ecologie Les Verts se sont également donnés rendez-vous dans les rues de la capitale." Ce Sommet de New-York est une étape cruciale pour éviter de reproduire l'échec de Copenhague. D'autant plus cruciale qu'à Paris c'est le futur accord international sur le climat, pour la période après 2020 qu'il faudra définir, le Protocole de Kyoto étant valide jusqu'au 31 décembre 2020", a souligné Nicolas Hulot.

La facture du changement climatique s'élève à "500 milliards de dollars depuis le Sommet de Copenhague en 2009", chiffre Oxfam dans une note (3) intitulée "Le sommet de Ban Ki-moon : à quand la fin de l'inertie ?", publiée le 19 septembre. Depuis 2009, le coût est "également humain", avec plus de 650 millions de sinistrés et plus de 112.000 morts, ajoute Oxfam.

Les 20 et 21 septembre, un village des alternatives au changement climatique "Alternatiba" s'est installé à Gonesse (Val d'Oise) pour dénoncer les projets d'urbanisation "climaticides".

A New York, 400.000 personnes ont participé à la marche tandis qu'à Paris, ils ont été 5.000.

1. Consulter la carte recensant les marches par pays et ville
https://secure.avaaz.org/fr/event/climate/?source=blast&cl=5683296220&v=44172
2. La pétition
https://secure.avaaz.org/fr/100_clean_final/
3. Télécharger la note d'Oxfam
http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/dossierpresse_sommet-climat-bkm_sept2014.pdf

Réactions3 réactions à cet article

Notre société est construite sur la dépendance de l'énergie et sur tout ce qui peut procurer du profit. La place du bien être vivant, du respect de la nature, de la terre, de l'eau et de l'air sont présents dans l'idée mais pas dans l'action.
Il faut reconstruire un socle basé de vie sur le respect de la "NATURE" au même titre que celui des droits de l'homme.
Tous nous devrions produire de l'énergie qui alimenterait notre la collectivité la plus proche pour être redistribuée en proximité...
L'eau de pluie n'est pas prise en compte pour une consommation intelligente, là aussi il faut revoir les réseaux.
La pollution peut être réduite en utilisant des moteurs à eau ou air comprimé ou électrique pour réduire nos rejets.
Les bassins d'emploi sont trop loin et provoquent des transports excessifs, le travail par câble décentralisé et plus proche des salariés est possible et réduirait la pollution automobile.
La consommation alimentaire locale et saisonnière est à revoir complètement ainsi que la chaîne du froid.
Les constructions et matériaux des logements actuels ne sont pas bâtis sur le durable. Les matériaux "dits naturels" sont hors compétition!
Agissons "TOUS" et ensuite les décisions au sommet seront à mon sens plus sérieuses.
Mais je crains que tant qu'il n'y aura pas eu une "catastrophe de grande ampleur" nous n'actions pas plus que nos promesses non tenues... Le soucis c'est qu'à un moment sans doute déjà présent il n'y aura plus grand chose à faire que de regretter.

pascal27 | 23 septembre 2014 à 08h56 Signaler un contenu inapproprié

« Plus de 2.500 marches pour sauver le climat » ?

Le climat serait-il en danger, par exemple de disparition ?

« Les dirigeants mondiaux ne pensent pas que suffisamment d'entre nous se sentent concernés par le changement climatique, et c'est pour cela qu'ils n'agissent pas pour sauver la planète. » C'est le texte qui présentait une activité extrêmement importante à Genève : « souffler des bulles de savon à 13h par la fenêtre, sur les trottoirs... »

La planète serait-elle en danger ?

Alternatiba Gonesse a organisé une manifestation. Pour le climat ? Non, contre un parc d'attraction... Il y a eu UN « participe ».

Pour la marche de Paris à partir de la Place de la République, il y a eu 4902 « participe ». Comme dit ci-dessus, «  suffisamment d'entre nous se sentent concernés »...

Il serait bon de prendre un peu de recul et d'analyser objectivement ce genre de gesticulation.

Wackes Seppi | 23 septembre 2014 à 10h27 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour, merci pour cet article concis et précis.
Pour ceux qui lisent l'anglais, on trouve un excellent article sur le site de l'organisation de consommateurs bio américains Organic Consumers Association (auteur : Ronnie Cummins), à propos de l’espoir d’infléchir le réchauffement climatique grâce à l’agriculture bio (importance du complexe argilo-humique des sols pour piéger le carbone atmosphérique !). Titre : "The Carbon Underground : Reversing Global Warming". The Rodale Institute dit cela aussi.
Pour celles et ceux qui ne parlent pas l'anglais, j'espère traduire incessamment et mettre cela dans mon blog sur Mediapart.
C'est, selon moi, la seule méthode réellement efficace qui reste à l'humanité pour s'en sortir. Et en plus, c'est accessible, traditionnel, économique, "low-tech", bon pour la ressource en eau, la biodiversité, l'emploi et l'alimentation de l'humanité... Mais qu'est-ce qu'on attend, je vous le demande !
Je propose en outre que l'Europe suggère à la COP21 "Paris Climat 2015" d'instaurer une monnaie complémentaire mondiale indexée sur le dynamisme (masse créée par l'inflation de verdure) de la biomasse terrestre saine, qu'on pourrait appeler la Grainette, gérée par l'ONU.
Toute personne intéressée peut trouver un article sur cette proposition dans le média écolo Reporterre.
Toutes les bonnes volontés sont acceptées !

hlnlink | 23 septembre 2014 à 11h12 Signaler un contenu inapproprié

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