Tandis que l'Estonie, la Belgique et le Luxembourg réintègrent le marché du carbone, des entreprises spoliées déposent un recours auprès de la justice belge.
En novembre 2010, environ trois millions de
Depuis la découverte de la fraude et la fermeture du marché du carbone le 19 janvier, sept pays ont pu reprendre les échanges de quotas : la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Slovaquie, le Royaume-Uni, l'Espagne et le Portugal. Le 24 février, l'Estonie, la Belgique et le Luxembourg rouvriront également leurs registres.
Parmi les entreprises volées figurent l'italien TCIE, spécialisé dans le commerce de quotas d'émission, ainsi que le cimentier suisse Holcim. Les pertes sont respectivement évaluées à 4 et 15 millions d'euros.
Les deux groupes ont déposé un recours auprès de l'Etat belge afin de contraindre la Commission européenne à divulguer l'identité des acheteurs de certificats volés, seul moyen d'obtenir leur restitution et des dédommagements.
Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la commissaire européenne chargée du climat, Isaac Valero Ladron, affirme que « ces informations sont confidentielles » et qu'elles « ne peuvent être communiquées qu'aux autorités judiciaires nationales ou aux instances européennes que sont Europol et Eurojust ». « Si la justice belge les ré...
