Nicolas Sarkozy a fait de cette régulation l'une des priorités de la présidence française du G20. Mais les solutions pour encadrer ces marchés font débat.
La Commission a changé son fusil d'épaule. En présentant, mercredi 2 février, sa communication sur les produits de base et les matières premières, Bruxelles reconnaît le lien entre la spéculation et la volatilité des prix. «Il est clair qu'il y une corrélation forte entre les positions prises sur les marchés dérivés et les prix des matières premières elles-mêmes», est-il écrit.
Cette position va à l'encontre des affirmations précédentes de la Commission européenne. Une version antérieure du texte, qu'EurActiv.fr s'était procurée, affirmait: «Il n'y a pas de preuve concluante d'une causalité entre la spéculation et les marchés dérivés [d'une part], et l'augmentation de la volatilité sur les marchés physiques [d'autre part].» Cette phrase avait déclenché la polémique entre Paris et Bruxelles. Elle a finalement disparu de la version finale.
Mais le sujet n'est pas aussi consensuel qu'il y paraît. Le président français, Nicolas Sarkozy a fait de la régulation des marchés l'une des priorités de la présidence franç...
