Deux commissions similaires avaient été mises sur pied en 1979 et 1986, pour enquêter sur la catastrophe de la centrale nucléaire de Three Mile Island et de l'explosion de la navette spatiale Challenger.
Dans le collimateur du président : le groupe britannique BP, locataire de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon qui a explosé puis sombré dans les eaux du golfe. BP est entre autres suspecté d'avoir fait des déclarations mensongères sur sa capacité à répondre à une marée noire. Le groupe a bien augmenté sa capacité de pompage de la fuite de pétrole, mais il ne capterait qu'un cinquième des 800.000 litres se déversant quotidiennement en mer… Si tant est que cette estimation est exacte. Les dégâts provoqués par la marée noire pourraient coûter jusqu'à 2 milliards de dollars pour la seule compagnie.
Certains services administratifs américains sont aussi visés. C'est le cas de l'agence fédérale chargée de la gestion des ressources minières et énergétiques en mer, le Mineral Management Service (MMS). Le directeur des programmes de forage offshore de l'agence a annoncé son départ à la retraite - non prévu - d'ici la fin du mois, selon l'agence de presse AP. Le départ intervient au moment où l'agence est accusée d'indulgence vis-à-vis de l'industrie pétrolière.