Le 12 août, le groupe Shell a annoncé la rupture d'un oléoduc, situé à 180 kilomètres de l'Ecosse, en mer du Nord, entraînant des fuites ''significatives''. "Il n'est pas facile de quantifier le volume total déversé, mais nous l'estimons autour de 216 tonnes (1.300 barils)", a déclaré Glen Cayley, directeur technique d'exploration de Shell. Le groupe poursuit les travaux pour stopper les fuites, qui se poursuivraient aujourd'hui à hauteur de 5 barils par jour. Cette pollution a créé une nappe de pétrole de 0,5 km2 à la surface de l'eau. ''Nous espérons que cette nappe se dispersera naturellement avec les vagues et qu'elle n'atteindra pas le rivage'', a indiqué Glen Cayley.
Cette fuite constituerait la plus grave marée noire en mer du Nord depuis l'an 2000, lorsque plus de 500 tonnes s'étaient déversées dans la mer, ont estimé les autorités britanniques. Si, à titre de comparaison, on est bien loin des 5 millions de barils écoulés dans le golfe du Mexique après l'explosion du puits Macondo de BP, ''pour le plateau continental britannique de la mer du Nord, la fuite est importante", a estimé un porte-parole du ministère de l'énergie britannique.