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Actu-Environnement

La vente des médicaments à l'unité permettra-telle de réduire les déchets ?

Déchets  |    |  L. Radisson
Environnement & Technique N°330
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°330
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La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé aujourd'hui le lancement d'une expérimentation sur la vente à l'unité de médicaments, dans le cadre de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (1) (PLFSS) pour 2014.

"Ma volonté est de voir comment nous pouvons réduire la consommation, réduire les risques des médicaments qui s'entassent (…)", a indiqué la ministre sur le plateau d'I-Télé. "Chaque Français conserve en moyenne 1,5 kg de médicaments non utilisés dans son armoire à pharmacie", a-t-elle précisé.

L'expérimentation portera sur des médicaments ciblés, comme certains antibiotiques "critiques", et doit permettre de délivrer au patient "la quantité exacte et suffisante selon le schéma posologique et la durée prescrits par le médecin", précise la présentation du PLFSS. Les régions et les pharmacies qui feront l'objet de l'expérimentation ne sont pas encore décidées, a indiqué Marisol Touraine.

On peut envisager que le changement de mode de commercialisation permettra de réduire les gisements de médicaments non utilisés (MNU). Ceux-ci font l'objet d'une filière de responsabilité élargie du producteur (REP). L'association Cyclamed a été agréée dans ce cadre pour assurer leur collecte et leur destruction. En 2012, 14.271 tonnes de médicaments ont été collectés par les pharmacies françaises et regroupés par les grossistes répartiteurs avant leur valorisation énergétique.

1. Télécharger le projet de loi
http://www.economie.gouv.fr/files/dossier-presse-plfss-2014.pdf

Réactions3 réactions à cet article

Pour diminuer la consommation de médicaments il faudrait s'attaquer au stylo du médecin, largement influencé par l'industrie pharmaceutique qui maintient les gens sous une forme de dépendance nuisible à la santé, à l'économie (état) et à l'environnement, mais ça c'est une autre histoire

lio | 27 septembre 2013 à 15h36 Signaler un contenu inapproprié

Tout à fait d'accord avec 'lio', il faut en parallèle s'attaquer aux lobbies de l'industrie du médicament, qui est sans doute l'une des plus grande tromperie du siècle !

Daniel JAGLINE | 28 septembre 2013 à 07h22 Signaler un contenu inapproprié

Dans le Canard Enchainé (N°4848 du 25/09/2013) un article "La sécu victime d'un hold up a 400 millions d'Euros" explique qu'une nouvelle classe d'Anticoagulants est arrivée sur le marché, que ces nouveaux produits n'apportent officiellement (sic) aucune amélioration, qu'ils ont obtenu leur autorisation AMM et qu'ainsi un effort marketing adéquat permet qu'ils remplacent les anciens. Les anciens sont progressivement supplanté: le cout mensuel passe de 12,50 à 76 Euros.
De toute façon il n'est admissible que le Classement par Service Médical Rendu SMR ne soit pas pris en compte pour la gestion, l'autorisation, la prescription.
En Allemagne les médecins sont contrôlés suivant ces critères et (lourdement) pénalisés le cas échéant. Ne rêvons pas, cela n'arrivera pas chez nous...
La vente à l'unité pratiquée ailleur compliquera beaucoup les choses, il faut joindre une notice avec chaque médicament, les usines de conditionnement devront se convertir....

ami9327 | 28 septembre 2013 à 08h51 Signaler un contenu inapproprié

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