Le résultat est peu glorieux
Le résultat est peu glorieux : sur 275 installations contrôlées, seules 86 ne présentaient pas de non conformités significatives. Pour les 189 autres installations, des arrêtés préfectoraux de mise en demeure ont été proposés aux préfets territorialement compétents. Parmi celles-ci, 80 installations se sont vues dresser des procès-verbaux. Sur la base de ces constats, un plan d'actions a donc été élaboré conjointement entre le ministère du développement durable et les syndicats représentant la profession, précise un communiqué du Cabinet de la Secrétaire d'Etat à l'Ecologie.
Un plan d'action prévu au cours de l'année 2009
Dans ce contexte, le plan qui devrait être mis en œuvre au cours de l'année 2009, préconise la mise en place d'un contrôle périodique obligatoire et un suivi des installations en infraction. Il prévoit en outre un renforcement de la formation et de l'information des professionnels. Enfin, il impose l'évolution de la réglementation pour encadrer une diminution progressive des rejets et prône la recherche d'un produit de substitution au perchloréthylène.
Rappelons que le perchloréthylène ou tétrachloroéthylène, solvant utilisé dans les pressings pour nettoyer les vêtements, est non seulement classé ''cancérogène probable'' par le Centre international de recherche sur le cancer qui fait partie de l'OMS, mais il est aussi toxique pour le système nerveux et les reins. Cette substance peut en effet provoquer des irritations des voies respiratoires et des yeux, des vertiges, des nausées et une somnolence pouvant aller jusqu'à des évanouissements, voire la mort dans de rares cas.