C'est à l'issu d'un projet de trois ans dénommé MedSealitter, rassemblant scientifiques et ONG, qu'un nouveau protocole a été établi pour observer la pollution en mer, une pollution essentiellement plastique. Ce protocole est établi pour avoir une cohérence au niveau Européen. Quatre pays, la France, l'Italie, la Grèce et l'Espagne vont désormais avoir un protocole identique pour observer et évaluer cette pollution. Actu-environnement a pu assister à une formation d'agents d'aires marines protégées françaises qui vont devoir appliquer ces nouvelles règles, regarder le reportage vidéo.
L'Europe est le deuxième plus gros producteur de plastique au monde après la Chine. Le taux de recyclage de ces plastiques est très faible et la France fait partie des mauvais élèves avec un peu plus de 22 %. Même si le gouvernement actuel annonce un objectif de 100% de recyclage des plastiques d'ici 2025, cela semble peu réaliste. Néanmoins ce type de protocole devrait permettre d'évaluer les différentes politiques publiques mises en place pour réduire cette pollution quasi invisible. Invisible car les plages sont nettoyées régulièrement, invisible car les plastiques qui sont charriés en grande quantité par les cours d'eau finissent dans les fonds marins à l'abri des regards et invisible car les macro plastiques se transforment peu à peu en micro plastiques.
Une pollution sournoise qui peut être réduite en captant en amont plus de déchets en vue d'un éventuel recyclage et surtout en diminuant la production et la consommation de plastique.