Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Métaux critiques : la France se dote d'un nouvel observatoire des ressources minérales

MAJ le 12/12/2022

Créé en réponse au rapport Varin sur les métaux stratégiques, l'Observatoire français des ressources minérales doit constituer une « ligne directe » afin de mieux maîtriser la chaîne de valeur de ressources telles que le lithium, le nickel ou le cobalt.

Gouvernance  |    |  F. Gouty
Métaux critiques : la France se dote d'un nouvel observatoire des ressources minérales
Actu-Environnement le Mensuel N°431
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°431
[ Acheter ce numéro - S'abonner à la revue - Mon espace abonné ]

Le 29 novembre, les ministères de la Transition énergétique et de l'Industrie ont annoncé la création du premier Observatoire français des ressources minérales (Ofremi). « Je souhaite qu'il devienne le bras armé de notre stratégie nationale minière, industrielle et énergétique », a souligné Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique. Cette nouvelle « cellule d'intelligence économique réactive et prospective » des métaux critiques concrétise l'une des recommandations formulées par l'ancien président de France Industrie, Philippe Varin, dans son rapport à leur égard rendu au gouvernement, en janvier dernier.

“ Je souhaite qu'il devienne le bras armé de notre stratégie nationale minière, industrielle et énergétique ” Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique
L'Ofremi est constitué de 25 chercheurs et ingénieurs du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), de l'Agence de la transition écologique (Ademe), du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), de l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen), de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Il doit également s'appuyer sur le soutien du Comité stratégique de filière « Mines et Métallurgie » (CSF MM) et des acteurs privés qu'il rassemble, tels que l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) ou le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas).

Une ligne directe pour les urgences stratégiques

Création d'une délégation interministérielle

Un décret paru le 11 décembre au Journal officiel concrétise une autre recommandation du rapport Varin : la création d'une délégation interministérielle aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques. Placé sous l'autorité directe de la Première ministre, le futur délégué interministériel sera chargé de suivre la mise en œuvre des politiques d'approvisionnement et de transition vers une économie circulaire en la matière. Il sera donc en lien étroit avec l'Ofremi. Sa nomination se fera ultérieurement par décret.
Sa mission est triple : renforcer la connaissance française sur les enjeux de la chaîne de valeur des métaux critiques, développer et mutualiser des outils d'analyses stratégiques et prospectives afin de mieux sécuriser la disponibilité et l'accès à ces ressources minérales. « Alors que certains métaux critiques ne se trouvent qu'en dehors du territoire national, l'Ofremi structurera une vision internationale, notamment des marchés financiers des matières premières, ainsi qu'une diplomatie des métaux, ajoute le BRGM dans un communiqué. Et il permettra à la France de mieux connaitre et valoriser son propre sous-sol alors que notre pays dispose justement, en métropole et en outre-mer, de certains métaux critiques : lithium, dans le granit de Beauvoir dans l'Allier et dans l'eau géothermale d'Alsace, nickel et cobalt, en Nouvelle-Calédonie, etc. »

Cette structure, rattachée au BRGM, doit enfin constituer une « ligne directe » afin de répondre rapidement au besoin de l'industrie ou de la puissance publique. « Si des tensions ou une crise devaient intervenir, nous serions en mesure d'apporter un éclairage rapide pour aider les acteurs publics et économiques à définir les meilleurs réponses possibles », explique Stéphane Bourg, le nouveau directeur de l'Ofremi. Ancien directeur de la coopération européenne et internationale de l'Institut des sciences et techniques pour une économie circulaire des énergie bas carbone (Isec) au sein du CEA, ce dernier demeure également le président du comité exécutif de Prometia, une association bruxelloise de soutien à l'innovation industrielle dans le domaine des ressources minérales.

Réactions1 réaction à cet article

L'efficacité de la France éternelle ! Enfin un Observatoire !
Nous sommes sauvés !
NB: avec le nombre d'observatoires en France, nous devrions être le pays leader mondial dans tous les domaines mais nous ne le sommes que par le record du nombre de fonctionnaires par habitant.
Encore bravo !
Et courage à ceux qui essaient de bosser malgré tout !

Albatros | 06 décembre 2022 à 10h26 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question au journaliste Félix Gouty

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Gestion et traitement des terres et remblais pour les chantiers du BTP ENGLOBE FRANCE
Analyse et réhabilitation des sites pollués HPC Envirotec