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Météo France accroît sa puissance de calcul pour mieux prédire les phénomènes à risque

Risques  |    |  F. Bouchaud
Météo France accroît sa puissance de calcul pour mieux prédire les phénomènes à risque

Avec deux nouveaux supercalculateurs, Bélénos et Taranis, Météo France veut passer à la vitesse supérieure. Les phénomènes météorologiques et climatiques sont très difficiles à prévoir, ils nécessitent des modèles très gourmands en puissance de calcul. En s'offrant ces deux « bêtes de course » à 55 millions d'euros, l'institution s'offre donc la capacité de traiter le flux d'observations satellites grandissant et d'accéder à de meilleurs modèles prédictifs. Ce qui représente un boost de 10 millions de milliards d'opérations à la seconde.

Jusque-là, Météo France ne disposait que de modèles dits déterministes pour les petites échelles. À présent, l'institut peut faire tourner ses deux modèles, AROME (pour le régional) et ARPEGE (pour les phénomènes globaux) à petite échelle. Et surtout en tirer des résultats fiables. AROME est à présent capable de prédire des phénomènes météorologiques à une échelle de 500 m et ARPEGE, à une échelle d'un kilomètre.

Au-delà du gain pour les prévisions météo, ces nouvelles ressources, devaient permettre de gagner une à deux heures sur la prédiction des phénomènes dangereux et donc sur les alertes vigilance, selon Météo France. Par ailleurs, un des deux supercalculateurs sera dédié à la recherche sur le changement climatique. Ses données alimenteront les études du Centre national de recherche météorologique (CNRM) et les rapports du Giec. Les chercheurs du CNRM travaillent d'ailleurs sur les liens entre les épisodes climatiques et le réchauffement.

Réactions3 réactions à cet article

Météo France annonce régulièrement et fièrement se doter de méga super hyper calculateurs. Malheureusement, le péquin moyen que je suis constate que les prévisions disponibles en ligne sur son site sont de moins en moins fiables au regard de la météo effectivement constatée. Idem avec les alertes orage reçues à tort et à travers par mon fournisseur d'accès Internet, m'exhortant à débrancher ma box, 9 fois sur 10 pour rien. Ce n'est donc pas à une amélioration des prévisions à laquelle nous assistons mais bien le contraire, cela malgré la technologie vantée.
Doit-on y voir les conséquences directes, parfaitement prévisibles celles-ci (sic !), de la fermeture des stations météo locales et de la suppression de postes d'ingénieurs prévisionnistes aptes à interpréter finement les résultats fournis par les machines ?

Pégase | 07 juin 2021 à 10h18 Signaler un contenu inapproprié

Dans l'immédiat encore beaucoup d'erreurs, espérons que ça évolue dans le bon sens.
Nous on garde nos anciens repères.
Il pleut, le temps est dégueu en Sarthe, po gràve direction Croix de vie, dès Coex le temps s'éclaire il fait beau. Sur Nantes il pleut.
Sur la corniche on voit pas l'île d'Yeu signe de beau temps, on la voit comme si ont était à côté, signal de pluie.
En Sarthe vent au nord est, beau temps froid, (on vit à 120 m d'altitude.
Le même moment au Mans: gris sous les brumes de pollution, comme en IDF on dit: quel beau temps, il pleut!
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, je sens la neige ou l'orage, le cerveau est sans doute un méga calculateur.

pemmore | 07 juin 2021 à 12h06 Signaler un contenu inapproprié

Le délire technologique a complètement envahi la météorologie/climatologie depuis plus de 20 ans, sans qu’il y ait eu des progrès notables dans les prévisions, tant pour le court terme (météo) que pour le moyen terme (climat). Les méthodes observationnelles éprouvées ont été plus ou moins abandonnées et remplacées par des modèles numériques, qui utilisent abondamment les statistiques. Ainsi, l’anticyclone de Açores n’existe pas dans la dynamique du monde réel, c’est un simple objet statistique. Les modèles le font gonfler, remonter vers les hautes latitudes, alors que c’est une absurdité physique (force de Coriolis). La météorologie mainstream utilise encore et toujours le modèle tricellulaire Ferrel-Hadley qui est obsolète.

Jean-Pierre Bardinet | 20 juin 2021 à 10h15 Signaler un contenu inapproprié

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