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Actu-Environnement

Biodéchets : les restaurateurs parisiens commencent à s'organiser

Epluchures, marc de café, restes non consommés… autant de déchets des restaurants parisiens qui commencent à être collectés dans le cadre d'une opération pilote. L'objectif : anticiper le durcissement de la réglementation sur la valorisation des déchets alimentaires et produire du biométhane.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke

Suite au Grenelle de l'environnement, en 2016,tous les établissements de restauration produisant plus de 10 tonnes de déchets alimentairespar an – ce qui correspond à un environ 180 repas servis par jour – devront mettre en place un tri spécifique des déchets alimentaires en vue d'une valorisation.

C'est dans ce contexte que 80 restaurants, hôtels et traiteurs se sont regroupés avec le soutien du Synhorcat, le Syndicat National des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs, de la région Ile-de-France et de l'Ademe, pour organiser les premières collectes de ces biodéchets fermentescibles et les envoyer en Essonne (91) vers l'unité de méthanisation de la société Bioenerval. Objectif : injecter le biométhane issu de la valorisation sur le réseau de gaz de ville.

D'après le conseil régional d'Ile de France, en 2025, la méthanisation des 175.000 tonnes de biodéchets issues de la restauration (soit 50 % mobilisés sur un total de 300.000 tonnes produites) devraient permettre de générer l'équivalent de 380 GWh/an !

Réactions10 réactions à cet article

Il y a quelque chose de choquant a vouloir transformer en méthane des déchets alimentaires qui conviendraient pour des animaux comme nourriture (poules et cochons). Les déchets des restaurants et traiteur ne doivent pas (éspèrons le!) être dans un état de fermentation redhibitoire pour les animaux.
Dans certains villages en France on a fourni aux habitants des poules avec comme contrainte de ne pas les manger (tout de suite!) et de leur donner tous les déchets alimentaires. La poule prend ce qu'elle veut et ce n'est que le résidu qui, lui, mérite une gazéification. Ainsi la poule pond des oeufs (presque tous les jours!) et le volume de déchets fermentescible est beaucoup réduit.

ami9327 | 26 mars 2014 à 22h52 Signaler un contenu inapproprié

Il était temps

Depuis le temps que des gens se disant écolo siègent das les mairies et à l'Hôtel de ville.

NB; Une parti de ces déchets sont liés au tourisme. Mais on continue à les mettre sur le dos des Parisiens et des Français quand on prétend donner un kilotage par habitant tous les ans. C'est aussi irréfléchi que trompeur ...... et lamentable.

Dans le domaine il n'y a pas plus débile et irresponsable que "Chaque Français jette tous les ans ...". Alors qu'on ne connait en fait ni le dividende, ni le diviseur

Jean-Marie | 27 mars 2014 à 07h50 Signaler un contenu inapproprié

C'est important de tester et on commence à bien connaître ce genre de système.
Mais une chose m'interpelle. Dans votre reportage vous précisez que les biodéchets sont facturés 250 € / t. Vraiment ? Il n'y a pas d'erreur ? Cela me semble vraiment cher alors même que l'incinération coûte en moyen150 €/t.
Si la facture est a ce point salée, quel intérêt pour les restaurateurs.

Terra | 27 mars 2014 à 08h04 Signaler un contenu inapproprié

Intéressant, Oui, mais....
Reportage et démarche fort intéressants, NéANMOINS, ce qui me chagrine qq peu c'est le PLASTIQUE qui reste mélangé à ces déchets organiques valorisables.
Qui dit plastique, (à moins qu'il soit bio-dégradable, ce qui n'est pas mentionné), et s'il est mis dans le digesteur avec les éléments organiques, dit qu'il VA POLLUER le digestat, donc polluer les sols qui vont recevoir ce digestat en épandage.
==> En clair: il faudrait veiller à collecter les déchets organiques valorisables (par méthanisation ou compostage), Collecter en BAC dans les cuisines et autres lieux de collecte, ensuite collecter ces bacs en containers, camionnettes ou camions pour transfert vers un Centre de Méthanisation, le tout, SOIGNEUSEMENT, sans INTRODUIRE de plastiques ou autres éléments non-organiques, càd non-valorisables dans une filière de Méthanisation ou Compostage.
Alternative: mettre en place un système de ''pressage'' à l'entrée dans le Centre, qui ne retient pour la Méthanisation QUE les jus extraits, la partie ''solide'' (plastiques et emballages) partant en incinération, par ex.
Il est VITAL de veiller à ce SOIN là !
NB.: sinon c'est le même phénomène polluant que les CTMB, qui sont des leurres !
A+ Salutations
Guydegif(91&68)

Guydegif(91) | 27 mars 2014 à 09h18 Signaler un contenu inapproprié

@Terra
Il s'agit de l'ensemble de la gestion du service (collecte + traitement et pas seulement traitement) aujourd'hui, la gestion des déchets mélangés (poubelle grise) coûte plus de 300 euros la tonne.
De plus, il s'agit d'une loi qui impose le tri et valorisation de ces biodéchets, il n'y a pas forcément d'intérêt pour les restaurateurs...par contre s'ils ne respectent pas cette loi, ils risqueront une amende de 75 000Euros et deux années d'emprisonnement ; article L.541-46, point 8 du code de l'environnement.

Baptiste Clarke

La rédaction | 27 mars 2014 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié

Merci pour les précisions :)

Terra | 27 mars 2014 à 11h28 Signaler un contenu inapproprié

Biodégradables c'est insuffisant (tout ce biodégrade ou presque) il faut que les sacs soient compostables.

lio | 27 mars 2014 à 12h09 Signaler un contenu inapproprié

Dans les dernières années 80 une socièté s"était montée en région lilloise pour récupérer ces déchets alimentaires.
Le traitement consistait à les recuire sous haute température et à les donner en nourriture animale, essentiellement porcine.
Les défenseurs de la santé les écolos sont montés au créneau , avec en particulier une exigence d'alimentation porcine 100% végétale., alors que les porcs sont bien évidemment omnivores.
On a évoqué la vache folle alors qu'il s'agissait de produits apte à la nourriture humaine, etc. etc.
Piste d'explication, il s’agissait d'une entreprise issue de l'alimentation animale et qui demandait aux restaurateurs des prix ridicules par rapport aux 250 €/t. C'était les traiteurs de déchets qui se trouvaient lésés, et comme d'hab. ils ont suscité le soutient des écolos.

VD69 | 30 mars 2014 à 20h48 Signaler un contenu inapproprié

OK, Très Bonne iD ! Pourquoi ne pas marier avec FFOM des ménages sur la même zone, avec ''collectes mutualisées'' !

Repris ci-dessus: ''80 restaurants, hôtels et traiteurs se sont regroupés avec le soutien du Synhorcat, le Syndicat National des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs, de la région Ile-de-France et de l'Ademe, pour organiser les premières collectes de ces biodéchets fermentescibles et les envoyer en Essonne (91) vers l'unité de méthanisation de la société Bioenerval à Etampes.
Pourquoi pas?
Qu'en pensez-vous, Mmes et Mrs les Adjoints DD (nouveaux ou anciens) des villes d'IdF ? et Mmes et Mrs les Citoyens de progrès-réel, des villes d'IdF?
Voilà un joli plan en perspective !
A+ Salutations
Guydegif(91&68)

Guydegif(91) | 02 avril 2014 à 14h25 Signaler un contenu inapproprié

Ne pas donner ces déchets en alimentation animale veut dire compenser par l'équivalent de soja, c'est mathématique.
Transformer ces déchets en méthane met en oeuvre des technologies lourdes , chères aboutissant à des tarifs rédhibitoires avec une production de combustible inférieure à celle nécessaire à la production des céréales équivalentes.
Qu'est-ce feront les restaurateurs quand une filiale de Veolia ou de Sita exigera d'eux 250 €/t, 25cts/kg, près de 2 F/kg ? Ils feront quelques dizaines de m pour aller mettre leur poubelles dans celles des voisins.

VD69 | 02 avril 2014 à 17h07 Signaler un contenu inapproprié

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