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Actu-Environnement

Valorisation des microalgues : 3 Pôles de Compétitivité mettent en commun leurs compétences

Déchets  |    |  C. Seghier
A l'occasion de la Journée Nationale des Pôles de Compétitivité le 30 juin 2009, les pôles Mer Bretagne, Mer PACA et Trimatec ont signé une convention dans le domaine des microalgues, ont-ils annoncé dans un communiqué commun. L'objectif : structurer une filière française de production et de valorisation des microalgues en milieux marin et lagunaire, à usage industriel.

La collaboration entre les 3 pôles se traduira par la création d'un Comité de Pilotage, auquel seront invités deux organismes de recherche dans le domaine : l'Ifremer et le CEA. Le Comité garantira l'efficacité de la démarche entreprise. Un groupe de travail opérationnel, constitué d'experts, aura pour vocation d'assurer une coordination optimale des actions, souligne le communiqué.

Cette collaboration vise à valoriser le potentiel des microalgues sur de nouveaux marchés industriels : biocarburant de troisième génération, remédiation du gaz carbonique, dépollution des eaux, chimie industrielle et alimentation animale.

Réactions1 réaction à cet article

Biocarburants ? Vous avez dit "biocarburants" ?

Il y a 20 ou 25 ans, M. Chirac avait dit : "Moi, quand j'entends parler de culture, j'ai envie de sortir mon révolver !" Eh bien ! Moi, aujourd'hui, quand j'entends parler de biocarburants, j'ai envie de sortir ma bombe atomique !
C'est curieux que l'on continue à concevoir les carburants, qu'ils soient d'origine minérale ou végétale, comme devant être forcément des adjuvants du pétrole.
Il faut désormais tourner la page du pétrole et c'est urgent. Aujourd'hui, personne n'est capable de répondre à la question : "Par quoi allons-nous remplacer le pétrole, notamment dans les transports ?" Or, cette question devient dramatiquement urgente. Imaginez une panique, au niveau mondial, sur la question de la pérennité des approvisionnements en pétrole !
Si l'on parle de faire fonctionner un moteur, pourquoi devrait-on obligatoirement réfléchir "pétrole" puis voir ensuite ce que l'on peut ajouter de végétal pour que ça marche sans augmenter l'effet de serre (ce qui reste d'ailleurs à démontrer pour la plupart des agrocarburants industriels).
Pourquoi ne pas oublier la référence au pétrole ? De toute façon, quoi qu'on fasse, d'ici quelques décennies, on sera bien obligé de l'oublier. Au lieu de changer le combustible végétal qui est parfait comme il est, changeons le moteur pour qu'il fonctionne sans problème directement avec le combustible végétal non modifié. Cette technique existe, elle s'appelle Ludwig ELSBETT du nom de son inventeur. Tapez ce nom avec n'importe quel moteur de recherche et vous verrez. Et ne me parlez pas de ressource ! Notamment avec les microalgues, mais pas seulement, on a largement de quoi remplacer le pétrole sans aucunement remettre en cause l'alimentation de qui que ce soit, bien au contraire.
C'est zarbi, on a l'impression que, sur cette Terre, il y a des gens qui ont intérêt à ce que l'on continue à toute force avec le pétrole jusqu'à la dernière goutte, sans rien changer. Quitte à aller droit dans le mur aussi bien en ce qui concerne l'approvisionnement que les bouleversements climatiques. Je me demande qui peut bien avoir intérêt à ça comme s'ils n'étaient pas eux-mêmes concernés ? Ce sont des Martiens, peut-être…
J'ai écrit un truc sur la filière huile végétale pure, si cela vous intéresse, je peux vous l'envoyer par mel, si vous me le demandez gentiment. ylubra@yahoo.fr.
Bien à vous.
YL.

Yves LUBRANIECKI | 09 juillet 2009 à 11h15 Signaler un contenu inapproprié

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