La Commission européenne a actualisé la liste de vigilance des polluants à surveiller dans les milieux aquatiques. Celle-ci rassemble les substances hautement toxiques mais pour lesquelles des données de surveillance sont insuffisantes pour déterminer le risque réel.
Lors de la dernière mise à jour en 2018, cette liste comportait huit substances.
Parmi les substances déjà recensées, la Commission a estimé que la quantité de données obtenues restait insuffisante pour la métaflumizone, l'amoxicilline et la ciprofloxacine et qu'elles devaient donc rester sur la liste de vigilance.
Seize nouvelles substances font leur entrée : un antibiotique sulfamide, le sulfaméthoxazole, un antibiotique diaminopyrimidine, le triméthoprime, l'antidépresseur venlafaxine et son métabolite O-desméthylvenlafaxine, un groupe de trois produits pharmaceutiques azolés (clotrimazole, fluconazole et miconazole) et sept pesticides azolés (imazalil, ipconazole, metconazole, penconazole, prochloraze, tébuconazole et tétraconazole), ainsi que les fongicides famoxadone et dimoxystrobine.
Par ailleurs, en 2019, l'obligation de surveillance s'est arrêtée pour le 17-alpha-éthinylestradiol (EE2), le 17-bêta-estradiol (E2) et l'estrone (E1), le groupe des antibiotiques macrolides, le méthiocarbe et le groupe des néonicotinoïdes. Ces cinq substances figuraient en effet sur la liste de surveillance depuis 2015 et les textes prévoient que la durée de la période de surveillance en continu ne doit pas dépasser quatre ans pour une substance donnée. Les données obtenues seront examinées lors de l'exercice d'établissement des priorités.