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Actu-Environnement

Le ministère de l'Agriculture présente son plan d'adaptation au changement climatique

Agroécologie  |    |  F. Bouchaud

Alors que le dernier rapport du GIEC prévoit un avenir catastrophique en 2050, le ministère de l'agriculture a présenté, le 24 juin, son plan d'adaptation face au changement climatique. Une démarche demandée par le premier ministre visant à répondre à la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et au plan national d'adaptation au changement climatique 2018-2022 (PNACC). Le secteur agricole est en effet très concerné par le climat (gel tardif, sécheresse …) et pour le ministère, la réponse adaptative passe par la recherche et le développement. L'axe 5 du plan s'y consacre et prévoit notamment de stimuler la recherche et l'innovation en mobilisant le compte d'affectation spécial « développement agricole et rural ». Et en attendant, le ministère envisage cinq autres leviers d'action : réduire les émissions de gaz à effet de serre (notamment avec l'agriculture bio) et favoriser le stockage du carbone dans les sols, favoriser une alimentation saine, locale et durable, montrer l'exemple et enfin, le cœur du sujet, accompagner le filières agricoles et forestières dans leur adaptation aux conséquences du changement climatique.

Dans ce dernier volet, le ministère consolide les outils de couverture des risques climatiques et finance les protections contre ces mêmes risques. Deux dispositifs dotés au total de 100 millions d'euros seront déployés pour soutenir les exploitations qui investissent dans des équipements de protection contre les aléas climatiques et pour accompagner les projets d'irrigation.

Il invite également les différentes filières à mettre en place des stratégies d'adaptation qui leur sont propres « dans l'objectif qu'elles soient déclinées au plan territorial et puissent être prises en compte dans les dispositifs publics ciblant ces filières », précise le plan.

Réactions5 réactions à cet article

L'adaptation est indispensable. Reste à ce que les dispositifs ne soient pas comme trop souvent tous orientés vers les grosses exploitations de plaine et leur représentants au ministère, FNSEA ou agrochimie. L'essentiel des zones fragiles, montagne, causses... sont le terrain de la petite agriculture, financièrement marginale, mais fondamentale dans l'équilibre des territoires.
Et l'agriculture n'est pas le seul point à traiter : un changement des habitudes de consommation aurait par ricochet des impacts significatifs.

dmg | 28 juin 2021 à 14h30 Signaler un contenu inapproprié

Il n'y a pas grand-chose à faire pour le changement climatique au niveau agricole :trouver de nouvelles variétés plus adaptées, changer de type de culture, passer de la vigne aux petits fruits, réserver des terrains orientés au nord etc.

pemmore | 28 juin 2021 à 15h14 Signaler un contenu inapproprié

Bon, on a compris : le ministère va surtout favoriser le maintien de l'agriculture industrielle en multipliant les "bassines" et autres réservoirs pour arroser les cultures intensives. Et balancer de l'eau en l'air par l'évaporation. Des stockages à l'air libre avec des nappes souterraines vides. Décidément cette agriculture veut bien que tout bouge à condition que rien ne change.

petite bête | 28 juin 2021 à 15h43 Signaler un contenu inapproprié

Ce n'est pas le bio qui va réduire les émissions : moindre rendement, transports inefficaces... Il n'y a que la marge des profiteurs qui gonfle.
L'illustration est une situation normale d'un champ de pommes de terre avant récolte, non ? C'est vrai qu'en plein été, les feuilles de patate racornissent et c'est le moment de récolter les tubercules qui sont dans les buttes.
Serais-je dans l'erreur ?

Albatros | 29 juin 2021 à 09h28 Signaler un contenu inapproprié

Il faut surtout travailler à trouver des variétés de plantes plus adaptées au nouveau climat, je vois chez-moi sur 4 cerisiers 0 cerise, la gelée est passée par la, 1 burlat (très hâtif) 3 semi-hatifs, 1 voisin plus loin en a: une race allemande qui normalement donne en août.
Pareil pour les pruniers, années après année la gelée passe et détruit.
C'est pareil pour la vigne, autrefois la vendange c'était octobre, maintenant commence fin août, que ça gèle est une évidence.
Et se poserait moins la question d'irriguer.
Tiens dans le midi ils commencent l'irrigation par le ciel, si si il y a quelqu'un (surement un fumeur) qui a mis le feu à la montagne et cramé 250 ha.: combien de co2?

pemmore | 05 juillet 2021 à 14h42 Signaler un contenu inapproprié

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