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Actu-Environnement

Abeilles et pesticides : les États membres fixent un taux de perte « acceptable » des colonies

Le 28 juin, les ministres européens de l'Agriculture ont franchi une nouvelle étape pour la future évaluation des risques liés aux pesticides pour les abeilles. Ils se sont penchés sur la révision du document guide de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui date de 2013 mais qui n'a jamais été appliqué par manque de consensus entre les États membres. Ce document fixait un seuil de mortalité maximal de 7 % des colonies d'abeilles, au-delà duquel les effets des pesticides ne sont plus acceptables. Mais face à la réticence de nombreux États membres, la Commission européenne a proposé il y a quelques mois un taux de 10 % pour relancer les discussions. Et les ministres de l'Agriculture viennent d'approuver ce compromis. « Cette approche fixerait à 10 % le taux de réduction maximum de la taille des colonies d'abeilles dans l'ensemble de l'UE (due à l'exposition aux pesticides). Les ministres ont convenu de la nécessité d'accroître les ambitions de l'UE en matière de protection des abeilles mellifères tout en veillant à ce que les mesures puissent être mises en œuvre par les États membres », a souligné le Conseil de l'UE dans un communiqué.

« Obtenue grâce à la mobilisation de quelques ONG et le soutien du Parlement européen, la contrainte de rendre publique la position des États membres sur le taux de « mortalité acceptable » a permis d'éviter le pire », a réagi de son côté l'ONG Pollinis. « Un consensus se dessine désormais autour de 10 % quand, selon des fuites dans la presse, certains pays suivaient il y a quelques semaines encore les consignes de l'agrochimie et défendaient un taux de 23 % ! Néanmoins, ce compromis en deçà des préconisations des experts européens est loin d'être une victoire », estime l'association. La France défendait quant à elle le taux de 7 %. Le document de l'Efsa, une fois validé, servira aux prochaines évaluations des risques des substances phytosanitaires au niveau européen.

Réactions12 réactions à cet article

20 ans d’atermoiements, de déni de la réalité biologique et d'instrumentalisation du débat scientifique par les officines des groupes phytopharmaceutiques pour accoucher d'une souris !
Pour une fois, la position défendue par la France était la plus raisonnable de ce imbroglio politico-financier. Même si 7% de mortalité est un chiffre "acceptable" encore trop élevé, il convient de reconnaître et saluer une certaine clairvoyance de la position française dans ce brouillard chimique.

Pégase | 03 juillet 2021 à 16h38 Signaler un contenu inapproprié

"20 ans d’atermoiements, de déni de la réalité biologique et d'instrumentalisation du débat scientifique par les officines des groupes phytopharmaceutiques pour accoucher d'une souris !"
Certains militants aux œillères bien implantées œuvrent pour l'obscurité
L'UICN s'allie avec Syngenta, un des principaux producteurs d’insecticides ... " La vénérable organisation de défense de la biodiversité, dresse un sombre état des lieux de la situation des bourdons d’Europe, importants pollinisateurs /…/« Le changement climatique, l’intensification de l’agriculture et les changements dans l’utilisation des terres agricoles sont les menaces principales auxquelles ces espèces sont confrontées", précise l’UICN. Hé oui, rien sur les pesticides et pourtant : « Je n’ai jamais vu jusqu’à présent d’éléments clairs liant les déclins de bourdons et d’abeilles au changement climatique », ajoute Dave Goulson, professeur à l’université du Sussex (Royaume-Uni) et spécialiste de la biologie des pollinisateurs.
Les solutions proposées par l’UICN pour protéger les pollinisateurs sauvages sont précisément celles préconisées par les industriels de l’agrochimie . A aucun moment, l’UICN n’évoque la restriction d’usage de certains produits phytosanitaires.

ouragan | 05 juillet 2021 à 11h22 Signaler un contenu inapproprié

Ouragan, orfèvre en recyclage de ses vieux posts déjà maintes fois adressés, mot pour mot.
Mais ce n'est guère que du vent, sa matière favorite.

Pégase | 05 juillet 2021 à 13h28 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, alors, à part le mépris et la suffisance habituels, d'autres arguments ?

Albatros | 05 juillet 2021 à 17h22 Signaler un contenu inapproprié

Albatros : puisque quels que soient mes arguments, vous les réduisez systématiquement à du mépris et de la suffisance (ô, le vilain petit homme vert que je suis, puisque j'ai l'outrecuidance de critiquer un système agricole qui craque de tous côtés et que de plus en plus d'observateurs remettent en cause !), et bien, faites donc avec ! Ce n'est pas moi que cela dérange, soyez sans craintes de ce côté là.

Pégase | 05 juillet 2021 à 17h35 Signaler un contenu inapproprié

Pégase, la passion d'avoir le dernier mot en toutes circonstances vous égare. Il y aurait ainsi LE méchant système (qui selon vous m'appartiendrait, quelle importance me donnez vous là !) et le Pégase sauveur de planète qui a toujours raison en stigmatisant quiconque ne suit pas son raisonnement d'amalgame effectivement outrecuidant.

Albatros | 05 juillet 2021 à 18h10 Signaler un contenu inapproprié

Ok, boomer.

Pégase | 05 juillet 2021 à 18h58 Signaler un contenu inapproprié

Question bête : le seul prédateur des abeilles serait uniquement chimique?

nimb | 06 juillet 2021 à 10h35 Signaler un contenu inapproprié

OK Boomer Pégase, c'est intelligent -votre vrai niveau, celui de la cour de récré- mais sans doute très mal ciblé me concernant...
Un des grands prédateurs d'abeilles c'est l'apiculteur incompétent comme il en foisonne à Paris.

Albatros | 06 juillet 2021 à 14h47 Signaler un contenu inapproprié

Rabaisser l'intelligence de son contradicteur, c'est tout ce qui reste en général quand manquent en magasin de vrais arguments pour débattre.

Pégase | 06 juillet 2021 à 17h28 Signaler un contenu inapproprié

"OK boomer" est un vrai argument, très solide, n'est-ce pas Pégase ?

Albatros | 07 juillet 2021 à 10h51 Signaler un contenu inapproprié

@ pégase : " puisque quels que soient mes arguments, vous les réduisez systématiquement à du mépris et de la suffisance"
Les lecteurs apprécieront les remarques de pégase sur l'UICN : "Mais ce n'est guère que du vent, sa matière favorite."

Mais c'est qu'il n’aime pas qu'on dévoile la vérité le cheval ailé. Je pense qu'il a peur que ces gourous lui coupent ses ailes imaginaires. Encore une fois heureusement que le ridicule ne tue pas!
Ceci dit on le sait, ce genre de militant devient cadre dés que la dictature s'installe.

ouragan | 07 juillet 2021 à 16h38 Signaler un contenu inapproprié

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