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Actu-Environnement

Un premier (petit) pas vers la mise en œuvre de la décarbonation du secteur maritime

Transport  |    |  D. Laperche

« Le transport maritime international représente 2,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a rappelé Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, à l'occasion du 76ème Comité de la protection du milieu marin (MEPC). Les mesures prises par l'OMI [l'Organisation Maritime Internationale] constituent une première étape, mais elles ne suffiront pas pour atteindre nos objectifs de décarbonation du secteur ». L'institution internationale avait adopté en 2018 un objectif de réduction de 50 % des émissions des navires à l'horizon 2050 (par rapport à 2008) avec un intermédiaire de -40 % d'ici 2030.

Deux volets ont été négociés pour tenter de se mettre sur la voie de ces objectifs : l'un, technique, vise l'instauration dans les navires de nouveaux équipements pour réduire leur impact carbone – par exemple des limiteurs de puissance - d'ici 2023.  L'autre, opérationnel, prévoit une notation de l'intensité carbone réelle du navire (consommation du navire / distance parcourue) sur la base des performances de l'année précédente. Les navires seront notés de A à E et les seuils seront progressivement abaissés d'une année sur l'autre.

Le 76ème comité aura donc permis l'adoption définitive de ces mesures mais également l'interdiction progressive pour les navires exploités dans les eaux arctiques d'utiliser et de transporter du fioul lourd comme combustible entre 2024 et 2029.

L'objectif d'intensité carbone retenu aurait toutefois pu être plus ambitieux. Une majorité d'États membres de l'OMI se sont prononcés en effet en faveur d'une réduction de l'intensité carbone du volet opérationnel limitée à 11 % entre 2020 et 2026. Une révision de la mesure est prévue en 2025 pour fixer de nouvelles valeurs pour les années 2027-2030. « La France restera mobilisée pour porter cette ambition au niveau européen et international, s'est positionnée la ministre de la Transition écologique. Je pense par exemple à l'intégration du secteur du transport maritime dans le système d'échange de quotas d'émissions européen (EU/ETS), qui fera l'objet d'un projet de texte de la Commission européenne le 14 juillet. »

Réactions3 réactions à cet article

Le maritime représente 2,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre,
Pompili oublie de dire combien représente la construction des bateaux, des ports, des engins de chargement et déchargements, l'extraction du fioul, son transport, sa transformation...

L'arnaque des système d'échange de quotas d'émissions européen ne lui font pas de souci. Le marché international DES DROITS À POLLUER infiltré par la finance est la plus grande escroquerie du siècle selon la cour des comptes.

ouragan | 22 juin 2021 à 10h11 Signaler un contenu inapproprié

Je rejoins ouragan en affirmant que ce marché n'a généré absolument aucun investissement significatif dans la réduction de la consommation d'énergie, où que ce soit.
Où sont donc les articles qui annoncent que "une étude montre que..." le marché carbone est véritablement le "fer de lance" de l'UE dans la "lutte contre le changement climatique".
Les "spécialistes" (ou opportunistes) de l'édition environnementale sont tellement prompts à nous sortir toutes "études" qui appuient leurs incantations, que c'est étrange de ne pas en voir la queue d'une qui démontrerait la "Vertu" de ce si génial "Marché Carbone"...

Albatros | 22 juin 2021 à 19h32 Signaler un contenu inapproprié

l’Etat français crée en 2007 un grand marché des quotas carbone, BlueNext. Pour être encore plus citoyen, le marché s’ouvre à toutes les sociétés, qu’elles soient ou non identifiées comme pollueuses.

Pendant que Bercy et le si vertueux ministère de l’environnement s’autocongratulent sur le succès du marché carbone, les familiers de l’escroquerie à la TVA se frottent les mains.

le premier « blanchisseur » reste l’Etat français qui, avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC), continue d’avancer sans barguigner les montants hallucinants de TVA qu’elle envoie à des filiales des pseudosociétés du carbone, toutes localisées dans des paradis fiscaux. Les escrocs rigolent : « C’est bien pour ça qu’on l’appelle la Caisse ! »

ouragan | 24 juin 2021 à 13h24 Signaler un contenu inapproprié

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