La présidence danoise a couché sur le papier une synthèse des positions des gouvernements européens. Le montant des aides et la place de l'environnement font débat.
Depuis la présentation officielle par la Commission européenne de ses propositions pour réformer la politique agricole commune (PAC) en octobre 2011, les réunions se sont enchaînées. Les résultats des discussions viennent d'être mis noir sur blanc par la présidence danoise. Le document, qui n'a rien de révolutionnaire, a été discuté lors du conseil Affaires générales du 29 mai 2012.
Il rappelle que la nouvelle PAC pour la période 2014-2020 doit permettre "une production alimentaire viable, une gestion durable des ressources naturelles et un développement rural équilibré". Pour ce faire, la structure traditionnelle des deux piliers, l'un pour les aides directes, l'autre pour le co-financement de projets (FEADER) est maintenue.
Pas de plafonnement ?
Dans son projet originel, la Commission voulait conditionner le versement de 30% du 1er pilier au respect de trois critères environnementaux (diversité des cultures, réserves écologiques et prairies permanentes). Le verdissement est conservé à ce niveau dans le texte de compromis, mais il est envisagé que les Etats membres puissent choisir les mesures à appliquer au sein d'une liste plus large. De nombreux Etats membres ont réclamé cette flexibilité, au nom de la diversité des situations.
Le commissaire à l'Agriculture, Dacian Ciolos s'est toujours positionné comme fervent défenseur du plafonnement des aides directes, à hauteur de 300.000 euros...
