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Actu-Environnement

Conférence climat de Varsovie : la société civile plie bagage !

Gouvernance  |    |  F. Roussel

Alors que la 19ème Conférence des parties (COP19) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) bat son plein à Varsovie (Pologne), les ONG annoncent qu'elles claquent la porte. "La conférence aurait dû être une étape importante sur le chemin vers un avenir soutenable, elle ne va finalement accoucher de rien", explique le WWF dans un communiqué.

Constatant que "certains pays minent le processus multilatéral de l'ONU" et que "la défense des intérêts des énergies du passé [prime] sur l'intérêt général des citoyens", les associations internationales telles que Greenpeace, Les Amis de la Terre, le WWF, Oxfam ou encore la Confédération syndicale internationale déclarent ne rien attendre de cette "mascarade" et quittent par conséquent les négociations "afin de consacrer leur temps et énergie à d'autres sujets".

Une accumulation de signaux contre-productifs

Ce fait sans précédent dans l'histoire des négociations climatiques onusiennes fait suite à de multiples signes d'affaiblissement de l'ambition des parties prenantes. Dès le début de la COP, le Japon revoyait à la baisse ses objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre : le nouvel objectif correspond à une augmentation de l'ordre de 3% des émissions japonaises sur la période allant de 1990 à 2020. Le précédent objectif, qualifié d'"irréaliste" par l'exécutif nippon, visait une réduction de 25% sur la même période.

De nombreuses organisations ont également alerté sur la présence "peu discrète" de nombreux sponsors privés dont l'activité est en relation étroite avec les émissions de gaz à effet de serre. De son côté, le gouvernement polonais, qui assure la présidence de cette COP  ne s'est pas caché de sa politique pro-charbon et pro-gaz de schiste en organisant en marge de la conférence un "Sommet du charbon et climat". Le limogeage de son ministre de l'environnement dans le cadre d'un remaniement et son remplacement par le ministre des finances chargé notamment de réfléchir à la taxation des gaz de schiste a également suscité la consternation de nombreux participants.

Réactions7 réactions à cet article

Je l'ai déjà écrit plusieurs fois, depuis des mois, et je le répète, le combat de la limitation volontaire des émissions de GES est PERDU, et seule une catastrophe industrielle ou géopolitique (destruction des champs de production ?) peut maintenant provoquer une inversion de la tendance.
Il est temps maintenant de laisser tomber nos mesurettes (le greenwashing, l'empilement des normes à n'en plus finir...), et d'investir enfin dans la SURVIE.

philippeb81 | 22 novembre 2013 à 09h42 Signaler un contenu inapproprié

Bien d'accord avec vous. Attendre des incompétents et des égoistes de premier ordre des solutions pour une meilleure condition de vie de tous est une foutaise totale.
Il est temps maintenant d'agir d'une autre façon. La solution est de miner, de ronger, de s'infiltrer petit à petit dans ces trusts et auprès des décideurs pour leur faire la vie dure et rendre peu rentable leurs actions. Mais attention, rien de spectaculaire, car ça ne dure pas, .... du subliminale, de l'infinitésimal, tel une attaque bactérienne ou viral. On ne voit rien venir mais quand les symptomes se dévoilent il est trop tard..... C'est ce que je fais tous les jours et ça marche, mais lentement, trop à mon goût mais multiplions nos actions et nous arriverons à un très bon travail et plus rapidement qu'on le croit.

Bochenerouge | 22 novembre 2013 à 10h04 Signaler un contenu inapproprié

Bien qu'étant convaincu de la réalité du changement climatique et que la prévention serait la meilleure solution, il faut être réaliste : cela n'avance pas au contraire. Nous perdons de l'énergie et de l'argent à tenter de trouver cette chimère. Une nouvelle méthode est nécessaire.

Très pragmatiquement, il serait temps de se concentrer pour anticiper les futurs changements liés au climat (montée de eaux, changement de l'agriculture, problème d'eau, gestion des tempêtes, ...) et à développer de quoi nous adapter.

La vrai question devrait être : comment gérer les conséquences de l'évolution du climat de manière équitable sans déclencher de conflits ?

Marco67 | 22 novembre 2013 à 10h15 Signaler un contenu inapproprié

Heureusement , la naïveté n'est pas encore sanctionnée...Qu'attendre d'une société fondée sur le vol et le mensonge ??? Ou voudriez vous trouver l'objectivité dans un foutoir en décomposition lorsqu'en effet la mascarade, le cinéma et la guignolerie l'emportent sur un prise de conscience honnête et pourtant nécessaire. Que l'humanité aille à sa perte, on le sait de toutes façons puisque dans cet univers infini, notre petite planéte est "finie"...Sa surface comporte des limites en tout...Apporter l'intelligence et la refléxion n'est plus une affaire du XXI éme siécle, IL FAUT CONSOMMER ET GASPILLER POUR FAIRE TOURNER LE SYSTEME ET LES INTERETS DES PETITS MALINS QUI TIRENT LES FICELLES DU PROFIT...ET CES GENS LÀ SONT PUISSANTS PAR L ARGENT...CE DÉMON QUI MÉNE LE MONDE.

bertrand | 22 novembre 2013 à 10h17 Signaler un contenu inapproprié

Question ouverte mais qui doit être posée : comment faire face à 10 milliard d'individus en 2050 si déjà en 2013 nous n'arrivons pas à faire vivre durablement 7.

C'est mathématique, une population croissante dans un monde fini... Alors si on cumule à cela une absence totale de volonté et de cohérence politique, oui, il y a de quoi être inquiet.

10 milliards en 2050 | 22 novembre 2013 à 13h52 Signaler un contenu inapproprié

C'est bien l'intention des riches, s'enrichir plus car eux auront toujours les moyens de s'équiper et s'adapter au changement climatique, ils sont prêt a sacrifier les pauvres et ouvriers pour s'offrir tout les vices du monde.
Il n'ont aucun intérêt a combattre le réchauffement climatique celui-ci favoriseras guerre, épidémie,... et faire tourner les industries (armes,médicaments,...)

vincelefou | 22 novembre 2013 à 14h29 Signaler un contenu inapproprié

Les remarques judicieuses de Marco67 me paraissent frappées au coin du bon sens. Espérons que ces propositions aboutissent; c'est ça le développement durable : l'homme au service de l'homme et pas l'homme au service de la nature !

Le Glaude | 24 novembre 2013 à 11h16 Signaler un contenu inapproprié

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