Deux projets français, Nemo et Geostras, ont été retenus par la Commission européenne suite au deuxième appel à projets du programme NER 300.
Nemo, fort d'un soutien de 72 millions d'euros, est un projet de plateforme flottante de production d'électricité grâce à l'énergie thermique des mers (1) (ETM). "Le projet produira de l'électricité décarbonée, prévisible et non intermittente, à des coûts compétitifs pour une zone insulaire", résument les ministres Ségolène Royal, à l'Ecologie, et George Pau-Langevin, à l'Outre-mer. La plateforme d'Akuo Energy, d'une puissance de 16 MW, est "un premier pas vers la construction, en Martinique, d'une filière industrielle française", selon les ministres.
Geostras, premier projet transfrontalier de NER 300
Financé à hauteur de 17 millions d'euros, Geostras est un projet franco-allemand de géothermie développé par Fonroche. Il sera mis en place sur le PER (2) de Strasbourg. "Grâce à ce projet, Fonroche pourra optimiser les méthodes douces de mise en production du réservoir géothermique". Cette amélioration sera réalisée notamment grâce à "l'amélioration d'architecture de puits", détaille le producteur d'énergies renouvelables. L'autre enjeu du projet est la valorisation géothermique en surface. Des industriels locaux achèteront la chaleur géothermique ainsi produite : "ils bénéficieront d'une meilleure visibilité quant au coût de l'énergie, en comparaison au modèle des énergies fossiles, dont l'inflation n'est pas maîtrisée", assure Fonroche.