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Actu-Environnement

Nicole Bricq, nommée ministre de l'Ecologie du premier gouvernement de François Hollande

Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre de François Hollande, a nommé la sénatrice Nicole Bricq ministre de l'Ecologie. Elle hérite d'un ministère rétrogradé en neuvième position et aux attributions révisées.

Gouvernance  |    |  P. Collet
Nicole Bricq, nommée ministre de l'Ecologie du premier gouvernement de François Hollande

Ce mercredi 16 mai 2012, Jean-Marc Ayrault a composé le premier gouvernement de la Présidence de François Hollande. Le maire de Nantes (Loire-Atlantique) et ancien président depuis 1997 du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, nommé Premier ministre mardi à l'issue de la passation de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, a choisi 34 ministres. Le gouvernement nommé ce jour devrait être remanié en fonction des résultats des élections législatives de juin.

Le premier conseil des ministres se tiendra demain. "L'essentiel, et c'est pour cela que le conseil des ministres se réunira demain, c'est de se mettre très vite au travail", a déclaré Jean-Marc Ayrault à l'issue de sa prise de fonction.

Révision du périmètre

Le ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), du précédent gouvernement devient le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Le périmètre est donc modifié avec l'attribution des compétences en matière d'Energie et la perte des portefeuilles des Transports et du Logement. Les textes règlementaires de nomination viendront rapidement préciser les domaines de compétence des différents ministres.

Le retour de l'Energie dans le périmètre du ministère de l'Ecologie, marque une évolution notable qui devrait mettre fin à la compétence bicéphale du précédent gouvernement qui voyait Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson intervenir alternativement sur le sujet selon l'angle abordé.

Le nouveau ministre des Transports et de l'Economie maritime est Frédéric Cuvillier, le député-maire socialiste de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Quant au portefeuille du Logement, il revient à la secrétaire générale d'Europe Ecologie - Les Verts, Cécile Duflot, nommée ministre de l'Egalité des territoires et du Logement.

Une spécialiste des finances

Par ailleurs, Nicole Bricq, est promue au titre de ministre, et non ministre d'Etat, confirmant la perte d'influence du ministère intervenue avec la nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet à l'occasion du dernier remaniement gouvernemental d'envergure sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Un recul confirmé par la nouvelle hiérarchie gouvernementale qui place Nicole Bricq en neuvième position. Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie de juin 2007 à novembre 2010, avait occupé la deuxième place et Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de novembre 2007 à février 2012, avait reculé de deux places dans l'ordre protocolaire.

Agée de 64 ans, Nicole Bricq est sénatrice de Seine-et-Marne depuis 2004. La nouvelle ministre est surtout connue pour ses compétences en matière de finances publiques qui lui ont permis de devenir rapporteure générale de la commission des finances du Sénat après le passage à gauche de la chambre haute en 2011. Auparavant, elle a notamment été députée, conseillère régionale d'Ile-de-France et conseillère municipale de Meaux (Seine-et-Marne).

Réactions25 réactions à cet article

Le changement, c'est m... inquiétant !!!

Et puis que dire de notre nouvelle ministre concernant ses compétences sur ces thématiques.

JCalvet | 16 mai 2012 à 22h15 Signaler un contenu inapproprié

Mme Nicole Bricq,nouvelle ministre de l'écologie,spécialiste des finances,va vite s'apercevoir que l'éolien industriel est une vaste arnaque nationale,internationale et je dirais même mondiale ! Quand au refus du Conseil Constitutionnel de prendre position dés maintenant, sur les tarifs de rachat illégaux au niveau des directives européennes,de l'électricité éolienne,je pense que le gouvernement devrait revoir sa copie et ainsi cesser d'approvisionner les comptes de spéculateurs peu scrupuleux.Mais ceci est une autre histoire.....

kyrnos43 | 17 mai 2012 à 02h24 Signaler un contenu inapproprié

Cécile DUFLOT ministre de l'égalité des territoires et du logement !
Nous verrons bien comment elle veillera à l'étalement urbain qui grignote les terres agricoles ,les espaces naturels et boisés autour de toutes nos villes ,sous prétexte de développement durable.
Nicole BRICQ ministre de l'écologie ,du développement durable et de l'énergie,que vient faire une économiste à l'écologie ?
Et enfin cerise sur le gâteau Jean Marc AYRAULT premier ministre,c'est sur il lui faut une ligne aérienne Paris Nantes
Sale temps pour l'écologie.

Corinne | 17 mai 2012 à 09h30 Signaler un contenu inapproprié

Rouge ou bleu c'est kif kif mais ce n'est jamais vert!!!
Ca commence bien une spécialiste des finances à l'écologie,pourquoi pas un chasseur?
Pas de grand ministére de l'écologie et du développement durable (1er ministre)?
Hollande moins écolo que Sarko ça promet!
Enfin bon attendons pour voir.

lio | 17 mai 2012 à 10h38 Signaler un contenu inapproprié

C'est un mouvement très inquiétant. Il va vraiment falloir faire comprendre à ce nouveau Président et à son gouvernement à quel point l'Environnement est une urgente priorité !
Même si je n'ai pas la sensibilité socialiste, je trouve curieux que ceux qui ont rallié un parti écologiste à leur cause rétrograde l'environnement loin derrière le reste...L'environnement fait partie de l'Economie !

atalante | 17 mai 2012 à 12h49 Signaler un contenu inapproprié

Qui connait Mme Brick dans l'écologie?
Nommer une fiscaliste à ce poste c'est aussi significatif de l'intérêt que porte le gouvernement socialiste à cette question que son 9° rang.
Décidemment les esprits évoluent bien lentement, pour ne pas dire qu'ils rétrogradent bien vite.

sirius | 17 mai 2012 à 17h32 Signaler un contenu inapproprié

"Nicole Bricq, est promue au titre de ministre, et non ministre d'Etat, confirmant la perte d'influence du ministère intervenue avec la nomination de Nathalie Kosciusko-Morizet à l'occasion du dernier remaniement gouvernemental d'envergure sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Un recul confirmé par la nouvelle hiérarchie gouvernementale qui place Nicole Bricq en neuvième position."

HOLLANDE ne voulait-il pas mettre la transition énérgétique au centre de son mandat. Il était même question pendant la campagne, d'une "trame verte" qui irriguerait tout son gouvernement ? L'enfumage avait -il déjà commencé ??

Marco | 18 mai 2012 à 08h18 Signaler un contenu inapproprié

NICOLE BRICQ, du Pôle écologique, est nommée ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. c'est une excellente nouvelle.

Philippe SAINTLOS | 18 mai 2012 à 09h51 Signaler un contenu inapproprié

Nous aurons le loisir de rappeler au gouvernement nos préoccupations écologiques lors des prochaines élections !

Corinne | 18 mai 2012 à 10h00 Signaler un contenu inapproprié

Incompréhensible de nommer à des postes des gens n'ayant pas de compétences correspondantes? On peut se demander pourquoi Cécile Duflot n'est pas à ce poste??? On nage dans l'irréel.
Il s'agissait soi disant d'un gouvernement de changement,il s'agit plutot d'un gouvernement de retrogradation. L'environnement est reléguer à une préoccupation bien mineure.
L'ouverture vers la droite est égale à 0 et clairement on peut sentir le guignolisme rampant revenir derrière les rideaux. Attention aux dérapages et surtout aux chutes prévisibles...

arthur duchemin | 18 mai 2012 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié

Super, ils ont tjrs pas compris: le logement et les transports ce sont les deux principaux postes de consommation d'énergie.
Alors pourquoi ne pas avoir intégré ces trois postes dans un même ministère?
Ensuite pour continuez: DD= environnement, social & économique + gouvernance. Donc, l'aspect social? tjrs lié au logement,mais aussi à l'éducation, à l'égalité des territoires, à l'équité de la femme, etc.
Bref, Cela devrait effectivement être un ministère de première envergure, étant le pont de liaison avec tous les autres ministères concernés par l'aspect DD et énergétique cad plus de la moitié des ministères.
Attendons de voir les premiers résultats de ce nouveau gouvernement pour constater les faiblesses d'une telle organisation ministérielle. Peut-être me trompes-je, mais j'en doute.

Planctiger | 18 mai 2012 à 10h42 Signaler un contenu inapproprié

Absolument d'accord avec les commentaires précédents! Bien , sûr , pour soutenir l'Ecologie, il faut de l'Economie ! Pour le choix de BRICQ ? on tombe des nues !Une Sénatrice ,rapporteuse des budgets, serait plus qualifiée que N.K.M pour "sauver" la Planète" , en fait notre Qualité de Vie! On fermera peu à peu les Centrales ,d'abord Celle de l'Alsace ,l'Infidèle, mais la première concernée, sans nous consulter et surtout pas nous proposer des compensations énergetiques , lesquelles? OK, pour en faire un site pilote , mais S.V.P pas pour des raisons politiciennes.On ferme déjà la Raffinerie et bientôt d'autres sites. Qu'avez-vous fait pour sauver Reichstett?? Merci

arthur | 18 mai 2012 à 13h09 Signaler un contenu inapproprié

Surprenant ce choix de Mme Bricq lorsque l'on sait qu'il existe un pôle de compétences autour de la "durabilité" qui a été dévoilé par Le Monde du 16 mai dernier. Ce qui est choquant et encore plus grave c'est ce refus finalement de mise en place d'un vrai ministère transversal, c'est à dire de coordination, conseil, audit, contrôle et information-sensibilisation. Et ce sont ces missions que devrait assurer le Ministère du développement durable.
En 2007, les candidats avaient accepté suite à l'initiative de N.Hulot qu'il y ait un vice-premier ministre avec ce type de missions. Pour finir, je suis aussi choqué de la disparition totale de la présence d'ingénieurs et scientifiques des sciences de la matière et de la nature.
La complexité des domaines (air, eau, sol, écosystèmes, énergie ...) et des interactions et la connaissance des impacts et risques nécessiteraient que les politiques fassent une place à des ingénieurs et scientifiques intègres qui se battent pour sauver la planète et le bien commun !

ME-Lille | 18 mai 2012 à 15h23 Signaler un contenu inapproprié

bonjour
à M-E Lille ,rien de bien neuf,il n'y a qu'a voir la représentativité des assoc NG au sein des institutions comme l'ADEME ( par exemple )c'est une majorité d'élus qui sont appelés à décider.
Avoir des scientifiques indépendants et des décideurs politiques qui ne soient pas influencés par les multinationales c'est utopie (voir ce qui ce passe pour l'éolien et pour le traitement de l'eau et des déchets). Les scientifiques ne sont déjà pas d'accord entre eux sur les causes du réchauffement climatique !
On voit aussi ce qui se passe pour le secteur du médicament ou les scientifiques sont en même temps salariés ou sponsorisés par les labos dont ils doivent élaborer les rapports sur les médicaments.
Pas de solution miracle.
La course au profit domine le monde.Il faut consommer pour faire tourner la machine.
Le jour ou on aura péché le dernier poisson,on s’apercevra que l'argent ne se mange pas


.

Corinne | 18 mai 2012 à 17h14 Signaler un contenu inapproprié

PAPA,MAMAN,c'est quoi pour vous le DD???

Question complexe les enfants.
Comme nous ne sommes ni des scientifiques,ni des écologistes avisés et que nous n'avons pas la science infuse,nous résumerons en disant que dans la mesure du possible et par l'utilisation des connaissances et des techniques passés,présentes et futures,c'est l'aménagement harmonieux du territoire dans son ensemble qui prend en compte le cadre de vie et de l'environnement,le travail par des activités économiques préservant autant que faire se peut la santé et la nature et vivre dans la société selon ses moyens,ses possibilités,ses gouts et ses habitudes dans une entente relationnelle cordiale mutuellement consentie avec ou à part des autres.

En fait,l'on pourrait penser que c'est tout le contraire,de la désertification du territoire et la concentration économique et urbaine que certains veulent comme modèle.....

Vanmeulebroucke Guy | 19 mai 2012 à 12h24 Signaler un contenu inapproprié

Je me dresse violemment devant les détracteurs de la nouvelle Ministre de l'énergie.
Ne va t-elle pas être confrontée à des problèmes qu'elle connait bien, elle sera en mesure d'apporter des solutions, plus rapidement que d'autres inconnus.
la nouvelle manière de construire entrainera une augmentation significative du coût de la construction dans le logement neuf.
Madame Nicole Brick n'est t-elle pas l'économiste qu'il fallait pour
dominer de nouveaux problèmes consécutifs à la hausse du coût de la construction, le surendettement.
Merci à Monsieur le Premier Ministre, d'avoir fait ce choix.

Ch. MANGIN

Charles | 19 mai 2012 à 15h23 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour à vous,

Je ne connais pas Nicole Bricq, mais j'ai le sentiment que ce n'est pas très sympa pour Cécile Duflot de l'avoir isolée au gouvernement.
Pas sûr d'ailleurs qu'elle ne regrette pas d'être là...

calliste | 19 mai 2012 à 19h57 Signaler un contenu inapproprié

Nous ne pouvons que applaudir à toutes ces réflexions sur le choix du Ministre de l'Ecologie , ou de l'ECONOMIE? Hollande a parlé de priorité pour l'ECOLOGIE? alors était-ce pour mieux financer les investissements en faveur de l'Ecologie qu'il a choisi Briqs ? Sera-t-elle une bonne brique pour la Maison ECOLOGIE, dont les bases solides ont été mises en place par N.K.M????

arthur | 19 mai 2012 à 20h33 Signaler un contenu inapproprié

Bien manipulé et récompense pour la torpille qui a atteint l'objectif de diminuer l'influence politique des écologistes.
Les faits, rien que les faits, le reste n'est que manipulation et poudre aux yeux.
Quid des votants aux législatives ?

S95 | 20 mai 2012 à 07h56 Signaler un contenu inapproprié

J'observe que le nouveau périmètre du ministère "colle" mieux au découpage des grands corps (Mines / Energie d'un côté, Ponts et Chaussées / Logement et Transports de l'autre). Les tentatives précédentes de rassembler tout ce petit monde dans un seul grand ministère n'ont mené qu'à des luttes de clans qui ont plutôt paralisé l'action qu'autre chose. C'est dommage mais c'est ainsi.

Observateur | 21 mai 2012 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié

J'observe que le nouveau périmètre du ministère "colle" mieux au découpage des grands corps (Mines / Energie d'un côté, Ponts et Chaussées / Logement et Transports de l'autre). Les tentatives précédentes de rassembler tout ce petit monde dans un seul grand ministère n'ont mené qu'à des luttes de clans qui ont plutôt paralisé l'action qu'autre chose. C'est dommage mais c'est ainsi.

Observateur | 21 mai 2012 à 11h26 Signaler un contenu inapproprié

Qu'est-ce que c'est que cette logique qui voudrait un écologiste à l'écologie?
Outre le fait que le militantisme passionné ne doit pas avoir sa place dans la gestion équilibrée des affaires publiques, il n'est pas si sûr qu'un militaire soit bon à la défense et je ne suis pas sûr du tout qu'un médecin soit bon à la santé (on a vu) ni qu'un prof soit bon à l'enseignement (on a vu aussi), ni qu'un agriculteur le soit à l'agriculture (on a vu également), etc.
STOP aux corporatismes!
Bienvenue à la compétence. Mme Bricq connaissant l'économie, la finance, la fiscalité, pourra sans doute mieux y intégrer la nécessaire préoccupation environnementale.

Albatros | 21 mai 2012 à 19h03 Signaler un contenu inapproprié

Mme Bricq répondant au journal "le Monde" :"Je crois bien que j'étais programmée pour autre chose "(que le ministère de l'écologie)

On ne saurait être plus lucide.

sirius | 23 mai 2012 à 22h29 Signaler un contenu inapproprié

Au moins, on n'aura pas une militante mais quelqu'un de plutôt réfléchi et pertinent. On peut aussi faire confiance à Mme Bricq pour ne pas utiliser l'écologie comme un "tremplin" ou un prétexte à la construction d'une carrière comme ce fut le cas avec NKM (fonctionnaire congénitale élevée à la mammelle de l'Etat et dont la fibre écolo n'a de raison d'être que pour servir son ambition personnelle).

Albatros | 24 mai 2012 à 21h19 Signaler un contenu inapproprié

actuellement, le G.P.L. est pratiquement le seul carburant à resté moins cher en Belgique qu'en France.

j'aimerai comprendre pourquoi la France ne s'aligne pas sur les prix de la Belgique pour ce carburant réputé comme propre et moins polluant ?

j'aimerai beaucoup entendre la réponse de Mme Nicole BRICQ Ministre le l'écologie 2012 sous le gouvernement HOLLANDE AYRAULT...


j'aurais d’ailleurs encore d'autre question à lui poser, comme par exemple pourquoi le contrôle technique des véhicules GPL est plus cher que les autres véhicules, ou pourquoi les aides financière à l'installation sont quasiment abandonné...

Bref, mis tout bout à bout, entre le prix de l'entretien de mon installation, le prix du GPL, les contrôle technique plus cher, je me demande si je ne vais pas revenir au bon vieux gasoil...

l'abandon du GPL est peut être un souhait politique Mme BRICQ ?

mulderfox | 17 octobre 2012 à 09h31 Signaler un contenu inapproprié

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