Au 1er novembre, plus des deux tiers (79 %) des nappes phréatiques affichaient un niveau inférieur à la normale. Les cumuls de précipitations sur les mois de septembre et d'octobre sont globalement déficitaires de 25 à 50 % sur l'ensemble du territoire mais la situation des réservoirs est surtout le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique, note le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dans son bulletin mensuel de la situation hydrologique (1) , publié le 15 novembre.
Sur une grande majorité des réservoirs (62 %), les niveaux étaient encore en baisse en octobre, "en particulier dans les régions où les niveaux sont déjà inférieurs aux normales (majorité du bassin Seine-Normandie et certains secteurs du bassin Adour-Garonne)".
Fin octobre, 95 arrêtés préfectoraux de restriction de l'usage de l'eau, touchant 39 départements, étaient encore en vigueur et cinq départements restaient en état de vigilance.
Les pluies automnales et hivernales pourraient permettre d'améliorer la situation : "Les évènements pluvieux de fin octobre pourraient traduire prochainement une modification de la tendance à la baisse de la grande majorité des points de suivi. Les situations observées en octobre devraient ainsi s'améliorer, à l'image des points qui tendent à se stabiliser''.