Les résultats de cartographie du bruit, associé au "scénario théorique" d'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et de maintien de l'aéroport de Nantes Atlantique, "montrent clairement une forte augmentation des nuisances sonores et des populations impactées", a indiqué la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), le 28 octobre. "Cette étude confirme les avantages du transfert de l'activité aéroportuaire sur le nouveau site de Notre-Dame-des-Landes, pour lequel la population impactée par les nuisances sonores ne dépassera pas 2.700 personnes à terme", estime la DGAC.
Des cartes de bruit prévisionnelles et des estimations du nombre de personnes soumises aux nuisances sonores ont été réalisées pour un trafic de 6 millions, 7 millions et 9 millions de passagers à l'horizon 2030. Ces résultats ont été présentés à la préfecture de Loire-Atlantique devant le groupe de travail pluraliste créé pour prolonger la concertation sur les sujets identifiés par la commission du dialogue.
Compte tenu du survol de Nantes par les avions au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Nantes Atlantique, "près de 80.000 habitants sont concernés à terme", avancent les services du ministère de l'Ecologie, ajoutant qu'"avec la croissance du trafic, les habitants du centre de Nantes subiraient à terme, aux heures de pointe, le passage d'un avion toutes les deux minutes".
Par ailleurs, "la zone soumise à de très fortes contraintes d'urbanisme, notamment l'interdiction de construire de nouveaux logements, s'étend significativement".