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Actu-Environnement

Comment nourrir le monde ? Enquête sur Arte

Agroécologie  |    |  D. Paquet

Mardi 16 octobre 2012, la chaîne Arte diffuse le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin "Les moissons du futur" à 20h50. Après "Le monde selon Monsanto" et "Notre poison quotidien", la journaliste enquête sur les méthodes de l'agroécologie aux quatre coins du monde.

Le point de départ de son enquête : l'opposition sur la possibilité de nourrir les 9 milliards de terriens avec l'agriculture bio et/ou alternative. Jean-René Buisson, Président de l'Association nationale de l'industrie agro-alimentaire, affirmait dans une émission télé qu'aucune alternative aux pesticides n'était possible et qu'une agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 % pour une hausse des prix de 50 %. En face, Olivier de Schutter, Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations unies, prétend le contraire.

Pour soutenir ce dernier constat, Marie-Monique Robin est partie à la rencontre des paysans du monde qu'ils soient au Mexique, au Japon, au Kenya ou en Allemagne, ont choisi de cultiver autrement en renonçant aux divers biocides.

Réactions11 réactions à cet article

Dommage que sur la 5 au même horaire il y ait OGM : vers une alerte mondiale ?
Votre lien : https://www.actu-environnement.com/ae/news/ogam-alerte-mondiale-seralinie-france5-16791.php4

Alain C | 15 octobre 2012 à 22h10 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour, est ce que ce documentaire peut être téléchargé sur Internet ?

j ai lu les deux livres de cette journaliste qui sont vraiment bien, est ce que ce documentaire est le seul support médiatique ou existe t il un livre ? Je travaille au Québec et je suis chargée de projet dans un organisme environnemental et cette année j ai géré un projet d agriculture urbaine touchant la sécurité alimentaire. Malheureusement je n ai pas pas ARTE et lorsque je vivais en France j aimais beaucoup cette chaîne. Bravo pour ce que vous faîtes !!!

dany | 16 octobre 2012 à 03h03 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour,

pour répondre à vos 2 commentaires, sachez que la chaîne Arte, comme beaucoup d'autres chaînes, propose de revoir ses documentaires en Replay sur leur site.

Cordialement

Déborah Paquet | 16 octobre 2012 à 10h43 Signaler un contenu inapproprié

j'ai suivi le documentaire les moissons du futur. dans le débat l'ingénieur Fumier à parler de"carates"ou"carapes contre les limaces je voudrais savoir ce que c'est et comment s'en procurer et l'utilisation . merci et bravo pour ces documentaires de grande qualité

david | 16 octobre 2012 à 22h50 Signaler un contenu inapproprié

Il parlait de Carabes (Carabus auratus) qui est un prédateur de limaces, escargots, carpocapse des pommes et des poires, les doryphores, les chrysomèles rayées du concombre mais également les vers de terre. Il saisit ses proies avec ses mandibules et leur applique une sécrétion digestive avant de les consommer.

Alain C | 17 octobre 2012 à 09h52 Signaler un contenu inapproprié

rediffusion samedi 20 oct. à 15h40

agnès | 17 octobre 2012 à 15h38 Signaler un contenu inapproprié

Mme Marie-Monique Robin s'est payé un beau tour du monde, en partie à nos frais puisque nous finançons Arte, pour nous présenter une belle propagande pour naïfs. Ce qu'elle présente, ce sont au mieux des villages Potemkine.

Il serait temps de consulter les chiffres.

Rendement du blé bio en France, en 2010 (sur la base de déclarations des agriculteurs et non d’essais variétaux normalisés) : 32 quintaux à l'hectare. En maïs : 54 quintaux à l'hectare.

Source : http://www.franceagrimer.fr/content/download/7147/41754/file/repart_var_bio062011.pdf

En « conventionnel » : 72 et 100, respectivement.

Source : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=99&ref_id=t_3501R

Ça, c'est une comparaison brute, hectare pour hectare. Après, il faut aussi voir comment on s'y prend pour la rotation. Par exemple si, pour avoir un bon rendement en bio, on n'a pas fait précéder la culture considérée par des cultures de moindre valeur économique et nourricière pour accumuler de l'azote.

Wackes Seppi | 18 octobre 2012 à 17h29 Signaler un contenu inapproprié

L'Agroécologie, quoi qu'on en dise, est l'une des solutions pour l'après-pétrole, pour lutter contre l'appauvrissement des sols, l'apparition des résistances, le lessivage vers nos ressources en eau, le chômage (et de cela je suis convaincue), ....
Il est indispensable que la connaissance du fonctionnement des écosystèmes agricoles fassent l'objet de recherche approfondie.
Et même si pour le moment ces technologies blanches sont à la traine (50 ans de retard il ne faut pas l'oublier), crier à la propagande n'arrangera rien.
Et puis franchement, lors du débat qui a suivi la diffusion du reportage, je n'ai pas entendu d'arguments pour contrer ceux de Marie-Monique Robain et de Marc Dufumier (professeur reconnu d'une grande école d'agronomie).
C'est la direction à prendre, à nous de tracer le chemin (qui sera sans doute long).
Défendre aveuglement l'agrochimie n'est pas une solution durable...

Plume | 19 octobre 2012 à 09h39 Signaler un contenu inapproprié

oui il faut du rendement , nous ne sommes plus au moyen âge,ce qui peut se réussir de façon moins "polluante" et plus rentable à long terme (un vilain mot qui se conjugue fort mal avec profit) mais il faut penser plus loin . Nourrir 9 milliards puis 11, puis ....il y a bien un problème de nombre à un moment donné. C'est un des grands tabous de la réflexion je trouve.

Cabilou | 27 octobre 2012 à 09h53 Signaler un contenu inapproprié

L'agroécologie, M./Mme Plume, ce serait bien que ceux qui en parlent, souvent sans rien connaître de l'agriculture, nous la définissent.

La connaissance du fonctionnement des écosystèmes agricoles, nous n'avons pas attendu les charlatans pour nous y atteler.

Le « débat » qui a suivi la diffusion du « reportage » ? Un « débat » entre gens du même avis avec un pauvre contradicteur pour servir d'alibi ! Un « reportage » ? Oui. Les pérégrinations de Mme Marie-Monique Robin sur fond d'idéologie.

Wackes Seppi | 29 octobre 2012 à 16h08 Signaler un contenu inapproprié

Je connais le monde agricole et je suis d’accord, beaucoup de ceux qui parlent d’agroécologie ne connaissent pas la complexité de cette filière. Mais les dogmes existent des deux côtés.
Pour trouver des solutions, il faut être à l’écoute de tous ceux qui sont confrontés aux problématiques environnementales, sociétales, économiques qui sont liés à l’agriculture intensive.
Ingénieur agronome de formation, je côtoie au quotidien le monde agricole et le monde environnementale. La connaissance du fonctionnement des écosystèmes agricoles, nous n'avons pas attendu les charlatans (utiliser ces termes est vraiment contre productif, contre coopératif) pour nous y atteler. Et heureusement.
Je suis d'accord avec vous. De nombreux efforts ont été faits depuis plusieurs dizaines d'années.
A mon sens, l’agroécologie vise à étudier l’ensemble du système alimentaire en intégrant les dimensions écologiques, économiques et sociales. Elle doit maximiser les services écologiques fournis par les agrosystèmes tout en assurant une productivité suffisante par rapport aux besoins. Elle doit permettre à l’agriculture de faire face au défi de demain. C'est ambiteux mais nécessaire.
Je ne dis pas que je suis pro ou anti, ni l'un ni l'autre ne m’intéressent car ils sont tous les deux doctrinaux et souvent dans la sphère du débat politique.
Il faut essayer de comprendre vers quoi l'agriculture, donc les agriculteurs doivent s'orienter pour que leur activité soit durablement sauvegardée.

Plume | 29 octobre 2012 à 17h26 Signaler un contenu inapproprié

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