Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable, prévoit de proposer, à la fin 2022 ou début 2023, le label d'État qui vise à inciter les maîtres d'ouvrage « à aller plus loin » que la réglementation environnementale (RE 2020) pour les constructions neuves.
Ce nouveau label « ouvre le champ des possibles environnementaux » aux acteurs, au-delà des exigences de performance énergétique et de poids carbone de la RE 2020, en matière de « biodiversité, d'économie circulaire, d'air, d'eau, de lien du bâtiment avec son environnement, de mise en réseau, de mesure plus fine des données », a-t-il expliqué, ce 31 mars, à l'occasion du salon EnerJ-meeting, à Paris. « Il existe un certain nombre de voies de progrès et notre idée est d'ouvrir modestement la porte sur ces thématiques » aux acteurs engagés.
Et ceux qui désireront aller plus vite, « en voulant appliquer en 2022 les seuils exigés pour 2025 de la RE 2020 ou sauter directement au seuil 2028 », seront salués et pourront récolter « des points dans l'appréciation du label », a ajouté M. Pelletier.
De son côté, Julien Hans, directeur du pôle énergie-environnement au CSTB, souligne que le label « donnera de la visibilité sur les méthodes qui fonctionnent pour les sujets qui nous intéressent ».
Selon les résultats d'une enquête réalisée, début mars, par le média Xpair et le cabinet d'études Tribu Énergie, 77 % des prescripteurs interrogés se disent favorables au nouveau label RE 2020.