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Actu-Environnement

La concentration en gaz à effet de serre a atteint de nouveaux records en 2012

Gouvernance  |    |  P. Collet

"La teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un niveau inégalé en 2012, poursuivant et accélérant une progression qui alimente le changement climatique", annonce ce mercredi 6 novembre l'Organisation météorologique mondiale (OMM), précisant que, pour le CO2, "la hausse survenue entre 2011 et 2012 est supérieure au taux moyen d'accroissement des dix dernières années".

Entre 2011 et 2012, la concentration moyenne de CO2 dans l'atmosphère a augmenté de 2,2 parties par million (ppm), pour atteindre 393,1 ppm. Sur la décennie passée, la hausse moyenne s'établit à de 2,02 ppm par an. La concentration en méthane (CH4) atteint quant à elle 1.819 parties par milliard (ppb). Celle du protoxyde d'azote (N2O) atteint 325,1 ppb.

Selon l'OMM, l'impact sur le climat associé à l'accroissement des concentrations atmosphériques en gaz à effet de serre s'est accru de 32 % entre 1990 et 2012. Le CO2 est responsable de 80% de cette progression.

Réactions9 réactions à cet article

Cela fait des années que l'équilbre est rompu et qu'il y a un inexorable glissement. Pendant ce temps les écologiste sne trouvent rien de mieux a faire que de lutter contre l'Energie nucléaire. Ils n'ont pas compris que ce qui était possible de demander il y a 2 siècles ne l'est plus aujourd'hui avec 7 milliards d'habitants.
Localement les même écologistes veulent promouvoir les transport en commun ou le vélo comme SEULE solution pour diminuer la consommation de carburant et la pollution OUBLIANT complètement l'autre levier d'action REDUIRE LES TRAJETS. Dans toutes les villes les sens uniques ont plus que DOUBLES les distances a parcourir dans l'indifférence générale. Il faut dire aussi que l'etat n'oublie pas que les taxes sur les carburant sont sa TROISIEME source de revenus ET que l'Industrie Automobile(qui existe encore chez nous) emploie des (dizaines de?) milliers de travailleurs. Plus vite on use les auto plus on les renouvelle.
L'autre drame qui se joue dans le monde est que progressivement des personnes ont le moyens de vivre suivant notre modèle et consomment comme nous: ça ne sera pas possible (pour nous et pour eux) de continuer sans une remise en cause drastique. Ces personnes, ces pays n'ont pas ENCORE les préoccupations ecologiques que nous avons.

ami9327 | 07 novembre 2013 à 09h46 Signaler un contenu inapproprié

Augmenter les infrastructures routières ne permettra jamais de réduire et le trafic et la pollution.
Votre belle route double sens sera vite engorgée, saturée et bouchonnée et il y aura plus de pollution et de temps perdu.

La solution d'avenir n'est pas utopique, bien que portée par des écolos.
Des transports en commun fiables, présents, peu cher. Voilà ce qu'il faut. Même "gratuit", financé par l'impôt commun. C'est prouvé les gens l'utilisent alors bien volontiers. Améliorant les conditions de circulations, de pollutions ...
Les grandes villes devront toutes être des pôles multimodaux.
Au même titre qu'augmenter les infrastructures routières augmente le trafic routier, augmenter les transports alternatifs augmente leur utilisation.
Tous les jours je fais 30 min de marche et 20 min de train. Ce n'est pas moins inconfortable qu'une voiture, sinon plus.
Il faut une vraie éducation afin d'expliquer aux usagers que prendre sa voiture tous les jours, tous seul n'a pas de sens.
Quant bien même des solutions propres existent !

L'avenir sera la "désindividualisation" de l’outil. Le tout posséder ne pourra perdurer car, comme vous le faites bien remarquer, on est 7 milliards, demain 9 milliard et ce n'est pas tenable avec le modèle actuel.
Au Japon, ne peuvent posséder une voiture que ceux qui peuvent la garer chez eux ... à méditer.

Terra | 07 novembre 2013 à 11h22 Signaler un contenu inapproprié

Laissons de coté le problème de l'origine du CO2 qui n'est pas résolu. Le CO2 anthropique joue effectivement son rôle.
Le constat est le suivant. La demande énergétique mondiale est croissante, c'est un fait. On fait appel essentiellement aux énergies fossiles( l'énergie solaire celles qui en découlent ex le vent sont actuellement insignifiantes), y compris les donneurs de leçons qui exploitent la houille et les tourbes en Allemagne. Seule l’énergie nucléaire pourrait pour un temps limiter (seulement) l'augmentation des rejets de CO2. Or on se prive de cet apport.
On revient finalement à la parabole de "la petite souris" d'Allègre. C'est irrémédiable. Vous ne pouvez pas empêcher à des millions de gens de vouloir vivre mieux pendant que vous vous gobergez. Les flux migratoires le confirment.
Donc toujours des "bla bla" pour rien !
D'autant qu'à y regarder de plus près le réchauffement actuel présentent beaucoup plus d'avantage que d’inconvénients.
La seule véritable menace serait que les Anglais pourraient bientôt élever des vins aussi bons que les nôtres. Ça, ce serait une catastrophe !

Le Glaude | 07 novembre 2013 à 11h43 Signaler un contenu inapproprié

@Terra
Ai-je écris "il ne faut pas employer les transports en commun, ne pas faire de vélo? NON!

J'écris REDUIRE LES TRAJETS et vous comprenez "développer les transport routiers". voila sans cesse ce que les gens comprennent, sans jamais réaliser que nous avons un vrai levier d'action, que sa mise en oeuvre ne demande aucun effort, aucun changement de mode de vie, Pourquoi personne n'arrive a comprendre que réduire les trajets permet de gagner sur les trois points essentiels:
+economie de carburant
+baisse de la pollution
+sécurité.
Le jour ou les plans de circulation seront faits avec comme objectif "réduire les trajets" on aura enfin pris conscience du problème, pour le moment tout le monde s'en fiche!

ami9327 | 07 novembre 2013 à 11h43 Signaler un contenu inapproprié

C'est pour réduire les trajets que des sens uniques ont été mis en place.
c'est pour réduire les trajets que des périphériques ont été construit.
Vous ne pouvez pas mettre une avenue devant chaque maison ! C'est impossible de tout point de vue.
Je le dis et je le maintien (et on en a l'exemple dans toutes les villes). A chaque fois qu'on a voulu augmenter les capacités de circulation, faire des routes plus directes, bref, réduire les trajets, on l'a effectivement fait sur la carte mais guère plus.
Les temps ont été rallongés et le carburant est brulé en bouchon.
Et je vous pose la question : Quid de la qualité de vie près de ces grands axes ? Vous imaginez des axes de réduction de trajet à Paris. Si vous avez une solution dites leur vite. Mais je crains que ça ne soit pas aussi simple.

Pour le nucléaire, soyons sérieux. On met toujours en avant la non production de CO2 ... et on oubli tout le reste ?
Aujourd'hui on consomme surtout du pétrole. Quelles conséquences si tous les pays utilisent du nucléaire ? Je ne donne pas cher des océans et de la Terre en générale.
Quant aux cotés positifs du réchauffement ... voulez vous parler de la recrudescence des tornades, des ouragans, des inondations ?
La submersion des côtes et d'une bonne partie des mégalopole ? La disparition des glaciers ? La fonte de l’antarctique ? La dilatation des vortex polaires ? La diminution des courants marin (alimenté par la froid des pôle ?)
Alors ? Les avantages ? Le pétrole en antarctique ? -_-

Terra | 07 novembre 2013 à 12h15 Signaler un contenu inapproprié

@Terra "C'est pour réduire les trajets que des sens uniques ont été mis en place. " Mais QUI peut croire une chose pareille???
Il ne s'agit pas non plus d'augmenter la capacité de circulation il s'agit d'optimiser dans le sens d'une réduction des trajet ET de la consommation de carburant.
En fait c'est un peu comme si vous disiez "il n'y a qu'une solution au problème "et que je réponde "il y en a deux" sans dire qu'il faille renoncer a la solution triviale.
C'est quand même incroyable de trouver sans cesse des gens qui défendent les sens uniques et qui nient qu'ils sont responsable d'un doublement (au strict minimum) des longueurs parcourues. Il suffit de prendre le plan de n'importe quelle ville et de s'interesser à un quelconque sens interdit pour le comprendre.
Incroyable... peut-être qu'il y a des raisons cachées, des intérêts secrets comme on le comprend en lisant ma première intervention.

ami9327 | 07 novembre 2013 à 21h31 Signaler un contenu inapproprié

Qui peut le croire ? Tous ceux qui ne regardent pas uniquement un plan lorsqu'il s'agit de circulation.

D'une, vous ne pouvez pas simplement raser des quartiers entier pour faire passer une route, fût-elle plus courte et directe.
De deux, on ne peut pas tous habiter le long d'une route tout droite, bien directe, vous êtes d'accord. Il y aura des intersections, des rues adjacentes qui viendront se greffer dessus. Oui ?
De trois votre voie étant direct elle sera immédiatement empruntée par la majorité des gens. Le trafic sera intense et les bouchons quasi certains.
Surtout que ...
Comme on l'a vu, il y aura des croisements des gens changeront de voies d'autre vont s'insérer dans le flux de circulation ... Et j'espère que vous comprenez alors que tout ceci fera "une belle pagaille" car enfin, personne ne va jamais au même endroit.
La route directe sera congestionnée et bien que plus courte (je ne le nie pas) elle demandera plus de temps, plus de patience et plus de carburant.
Pour éviter cela on fait des sens uniques (on évite les changement de voie et on ne fait qu'un sens d'insertion).
On fait des rond-point, on fait des axes "rapide" ce qu'on nomme des périphériques. Donc oui, sur le plan ça peut rallonger ou doubler par rapport à une voies directe. Mais dans la réalité ça nous donne l'itinéraire le plus court possible.

Si vous voulez il y a ceux qui regardent un plan en disant "c'est tout droit" et il y a ceux qui observent un trajet de façon dynamique.

Terra | 08 novembre 2013 à 10h20 Signaler un contenu inapproprié

Et par ailleurs je ne considère pas qu'il y a qu'une seule solution.

Mais l'idée répandue de dire il suffit de rendre les trajets direct, de supprimer toutes les entraves à la circulation ... est fausse. Archi fausse. Enfin non, cette technique peut s'appliquer dans les petits bourgs et les villages.
Dès qu'on a une circulation dense, les sens uniques ( et autre aménagements sont obligatoires). Qui plus est il existe des sens uniques pour des raisons d'urbanisme (pas de place) ou de sécurité (école, hôpitaux...)
Les transports en commun aussi deviennent nécessaires.

Pour en revenir au sujet, il est faux de croire qu'on pourra réduire les pollution avec des trajets directe.
Au mieux on peut faire en sorte qu'un boulevard principal est une ligne verte au niveau des feux. Autrement dit, lorsque vous arrivez au feux il passe vert car on a calculé le temps nécessaire depuis le feux d'avant. Mais cette option ne fonctionne pas partout.
La seule façon efficace pour réduire la pollution automobile est de réduire le flux d'automobile. Et pour ça, il n'y a que les transports en commun et transports alternatifs.

Bref, ce n'est pas la solution et je suis d'accord pour dire qu'il faut un mixte de solution (d'où les pôles multimodaux) mais encore une fois la création de trajet direct est une solution au mieux inutile, au pire aggravante.

Terra | 08 novembre 2013 à 10h30 Signaler un contenu inapproprié

Décidément tout est bon pour défendre les sens uniques!!
Il ne s'agit pas de créer de nouvelles routes, ni de vouloir "aller tout droit" (sic) d'un point à un autre, ni d'augmenter la circulation. C'est quand même incroyable que personne ne réalise que dévier la circulation oblige des usagers à prendre des trajets qu'ils n'auraient jamais pris, que les riverains voient passer devant chez eux des usagers qui n'auraient jamais passé sans cette contrainte.
Si on considère la dépense en carburant ET la pollution ET les accidents qu'entrainent cette absurdité on devrait y remedier au plus vite.
Enfin pour le moment le prix du carburant n'est toujours pas assez élevé pour déclencher une réaction salutaire. On en reste aux solutions TRIVIALES: lutter contre les (usagers des) véhicules automobiles, tous à vélo ou à pied.

ami9327 | 26 novembre 2013 à 23h58 Signaler un contenu inapproprié

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