Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Deux nouveaux pesticides ajoutés à la convention de Rotterdam en 2011 ?

Risques  |    |  V. Roux-Goeken
L'endosulfan et l'azinphos-méthyl pourraient être inclus dans la ''liste de veille'' de la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (Pic) de la convention de Rotterdam, indique le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) dans un communiqué du 22 mars.

Lorsqu'un produit est ajouté à cette liste, les pays signataires de la convention exportant ces produits doivent prévenir les importateurs des risques qu'ils engendrent. Les deux pesticides pourraient donc y être inclus au cours de la 5e conférence des parties de la convention de Rotterdam, en juin 2011.

L'endosulfan est un insecticide organochloré et un acaricide utilisés dans l'agriculture du coton, du café et du thé. Ce polluant organique persistant (Pop) peut aussi perturber les fonctions reproductives et de développement des animaux et des humains. Son inscription à la convention est envisagée depuis 2007, et a échoué jusqu'ici.

Le comité d'étude des produits chimiques de la convention recommande de l'interdire ou d'en restreindre sévèrement l'usage dans 16 pays : Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée-Bissau, Iran, Jordanie, Malaisie, Mali, Mauritanie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Niger, Norvège, Sénégal, Thaïlande et Union européenne.

L'azinphos-méthyl, lui, est un insecticide dérivé d'une arme chimique développée pendant la deuxième Guerre mondiale et utilisée dans différentes cultures céréalières et fruitières.

Actuellement, 29 pesticides et 11 substances chimiques industrielles sont soumises à la procédure de consentement préalable en connaissance de cause.

Réactions1 réaction à cet article

restriction assez restreinte

Pourquoi ne restreindre l'utilisation de certains pesticides (dont l'endosulfan cité ci-dessus) à seulement seize pays?
Les autres pays ont-ils le droit de polluer leurs sols, leurs eaux, leurs airs, leurs biomasses, leurs habitants et leurs voisins?
Le comité est commandité par l'ONU et il y a bien plus de pays appartenant ou reconnu par l'ONU que cette liste des 16.
Ce comité n'aurait-il qu'un champ d'action limité parmi les pays ayant siège à l'ONU?
Existe t-il un rapport entre le "conseil" (est-ce un conseil, un avis, une recommandation?) délivré par ce comité est la faune et/ou flore vivant dans les pays mentionnés, biomasse éventuellement répertorié comme espèce protégés et qui serait plus sensible à ce genre de produits nocifs?
En fait quel est le point commun entre tous ces pays?
Sauf les éventuelles "colonies" (je ne connais pas le terme politiquement correct et global pour ce que désignait enseignement ce terme) attaché à nos métropole, je ne vois pas l'union européenne ou les pays-bas (les pays-bas sont en dehors de l'union européenne? première nouvelle) cultiver du coton du thé ou du café; même sous serre.
Manquerais-je d'imagination!

Est-ce un problème politique? Le comité a pas le droit de donner des avis à tels pays pour telles raisons, parce que c'est pas beaux de faire la morale.
Est-ce une problématique biologique? Interaction avec des espèces endémiques! Parce que faut pas toujours tout mélanger.
Est-ce une problématique économique? Le taux d'équipement est insuffisant, le controle insatisfaisant pour l'épandage.
Cette liste relève sans doute de facteurs composites au regard de l'hétéroclisme affiché des pays présenté.

saratogagy | 08 juin 2010 à 15h14 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires