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Actu-Environnement

Vers une meilleure sécurité maritime en France et en Europe

Eau  |    |  F. Roussel
Le ministre du développement durable, Jean-Louis Borloo a présenté, le 10 septembre, le nouveau centre français des gardes-côtes, arrêté par le comité interministériel de la mer en décembre 2009.
Hébergé par l'Etat-major de la Marine et placé sous la responsabilité du Secrétaire général de la Mer, ce centre a pour but de mutualiser les moyens humains et matériels des différentes administrations de l'État pour la surveillance des 4.000 km de côtes et des 11 millions de km2 de l'espace maritime français. ''Il doit donner une « situation maritime » complète et fiable sur l'état en temps réel du trafic maritime, les trafics illicites, le soutien aux navires en difficulté mais aussi la surveillance des pollutions marines'', explique le ministère.

Une nouvelle réglementation pour les contrôles en Europe

De son côté, l'Europe a adopté aujourd'hui de nouvelles règles en matière de contrôle des navires. À partir du 1er janvier 2011, un registre en ligne permettra de classer les compagnies en fonction des résultats des inspections effectués dans les ports européens (contrôle par l'État du port). Ainsi, les entreprises pourront choisir en toute connaissance de cause la compagnie de navigation à laquelle elles confient le transport de leurs marchandises ou de leurs passagers. ''Le registre permettra de montrer du doigt les mauvais élèves, qui, lorsqu'ils seront soumis à la pression combinée des régimes d'inspection renforcés et de l'opinion publique, auront tout intérêt à améliorer leurs performances plutôt que de risquer l'exclusion des eaux de l'UE'', a expliqué Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne responsable des transports.

Les règles actuellement en vigueur dans l'UE imposent aux États membres d'inspecter 25 % des navires qui font escale dans leurs ports. Cependant, ce régime repose encore sur une ''logique nationale'' puisque la sélection des navires composant ce quota d'inspection est opérée par les différentes autorités nationales. De plus, les résultats des diverses inspections ne sont pas systématiquement publiés dans toute l'Union européenne.
Dans le nouveau registre en ligne figureront les compagnies dont le respect des normes de sécurité a été faible ou très faible pendant une période de trois mois ou plus. Les navires exploités par des compagnies ayant de mauvais résultats seront soumis à des inspections très fréquentes, tandis que les navires exploités par des compagnies dont les résultats sont satisfaisants seront inspectés moins fréquemment.

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