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Actu-Environnement

L'arrêt de Fessenheim sera inscrit dans la loi sur la transition énergétique

Energie  |    |  L. Radisson

Le délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim, Francis Rol-Tanguy, a présenté le 30 mai au Premier ministre l'état d'avancement de sa mission six mois après sa nomination. Jean-Marc Ayrault a confirmé à cette occasion que la décision de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement de la centrale serait inscrite dans le projet de loi sur la transition énergétique qui sera déposé à l'automne.

Afin de mener à bien l'engagement du président de la République de fermer la centrale fin 2016, le Premier ministre a rappelé l'importance de la mobilisation des différents acteurs, "notamment de l'entreprise publique EDF", et réaffirmé sa volonté de voir mis en œuvre un dialogue social exemplaire. "Le respect de ce calendrier implique d'engager effectivement les travaux techniques", a-t-il ajouté.

Le projet de loi sur la transition énergétique, qui sera issu du grand débat national en cours, aura pour objectif de rééquilibrer le mix de production d'électricité en portant la part de nucléaire de 75 à 50% et en développant les énergies renouvelables, ainsi que de renforcer les économies d'énergie.

Réactions6 réactions à cet article

Voir l'ouvrage "quelle transition energetique" sur la droite de cette page qui relativise lourdement l'emthousiasme temporaire qui semble envahir Matignon... Les plus pauvres paieront lourdement la facture de ce retour en arriere; La vraie transition energetique a ete initiee dans ce pays en 1973... Les autres pays qui se sont essayes a des ideologies differentes en sont revenues, sauf l'Allemagne qui montre le chemin d'une impasse douloureuse pour son economie.

Frankie | 03 juin 2013 à 10h34 Signaler un contenu inapproprié

Pourquoi cette obstination à vouloir deséquilibrer si vite notre réseau énergétique? par la volonté de MOI PR2SIDENT ou parce-que on dispose des ENR nécessaires? Les Anti-tout ont certes des idées, mais en Politique , rien ne sert de courir ,car on enfonce encore plus le clou.
Des recettes à nous proposer ne suffisent pas , nous avons besoin de concret .C'est faisable, mais pas pour gagner des élections .

arthur | 03 juin 2013 à 20h08 Signaler un contenu inapproprié

ET, combien va devoir payer l'état à EDF pour cette fermeture ?!
Pourquoi ne pas en parler ?
Les pays qui sont passé au non nucléaire le paient très cher, du moins les abonnés, et certains pays reviennent sur cette décision comme au Japon.
Ceux qui sont passé à un autre moyen de production d'électricité ne polluent-ils pas plus ?! Tout n'est pas rose.

ANKOU | 04 juin 2013 à 08h16 Signaler un contenu inapproprié

Et pourquoi l'Allemagne ne serait-elle pas plutôt courageuse ? L'énergie nucléaire peut (peut-être) faire partie d'un mix énergétique d'avenir mais une chose est sûre : notre parc nucléaire n'a qu'un avenir à court terme lui (voire fait partie du passé pour certaines centrales). Et quand on regarde le coût financier de la fermeture d'une centrale, il est largement le temps de chercher une autre solution.

Sparthan | 04 juin 2013 à 10h37 Signaler un contenu inapproprié

Les objectifs de la France à l'horizon 2020 suite au grenelle de l'environnement sont de 23% d'énergies renouvelables dans la consommation GLOBALE d'énergie.
L'énergie électrique représente 17% de la consommation globale.
la réduction de 75% à 50% d'énergie électrique d'origine nucléaire représente donc une réduction de la production de 25% de la production électrique soit 0.25*0.17=4.25% de la production globale d'énergie.
Cette réduction de 25% sera compensée, si l'objectif est atteint, par une remontée des énergies renouvelables de 15 à 23% soit +8% d'énergies renouvelables et par une remontée des énergies fossiles (gaz, fuel, charbon) destinées à compenser l'intermittence de 10% à 27% soit +17%. En supposant que l'augmentation de consommation puisse être compensée par des améliorations de rendement notemment en réduisant le chauffage électrique des bâtiments, cela laisse pas mal de dégré de liberté pour le futur d'autant que le gaz qui compense l'intermittence de certains renouvelables n'est pas forcément du fossile mais peut aussi être du biogaz renouvelable.
Economiquement le coût du nucléaire ne restera pas toujours aussi bas compte tenu de l'amélioration de la sécurité à prévoir et du coût du démantellement qui visiblement a été largement sous-estimé et toujours retardé.
Enfin si l'on ramène ces chiffres au niveau de la consommation globale et non plus de la seule consommation électrique l'adaptation de nos industriels ne me semble pas impossible.

bob | 05 juin 2013 à 11h26 Signaler un contenu inapproprié

Bon debats. Bons points ici. Mais, je ne comprend pas quel est le plan pour le chauffage des batiments. Certes "nous" avons pousse le bouchon un peu /trop / pas assez/? loin avec le "tout electrique" des annees 70. La balance commerciale de la France s'en est bien ressentie. S'en ressent encore bien. Le but etait de ne plus importer du fuel pour chauffer les habitations. Mais meme des maisosn superisolees ne pourront etre chauffees par??? du Gaz importe? (quid du CO2??) du Charbon? du Bois? des Journaux compactes? Je ne comprend pas le plan. Si on va vers un transport plus electrique pour remplacer le diesel par du non polluant, ou sera fabrique l'energie electrique sans CO2? Des etudes montrent que le Nucleaire est le moins emmettant de tous, sur la duree du cycle. D'ou viendra l'energie primaire a part 20 % de "renouvelables" et le reste??? Gaz russe?? Gaz de shiste?

Frankie | 05 juin 2013 à 11h51 Signaler un contenu inapproprié

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