Une mission parlementaire chargée d'évaluer la sécurité du nucléaire français propose, entre autres, d'éliminer le recours aux “cascades de sous-traitance”.
Plusieurs contrôles valent mieux qu'un. En plus des tests de sûreté effectués aux niveaux national et européen sur les centrales nucléaires, la mission d'information de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPESCT), composée à la fois de députés et de sénateurs, a publié son rapport d'étape sur la sécurité de la filière, le 30 juin.
Rigueur
Saisie par les deux chambres en mars dernier, à la suite de l'accident de Fukushima, la mission souligne tout d'abord la rigueur française en la matière. « La France est un des pays nucléaires où la gestion de la sûreté est à la fois la plus exigeante (l'indépendance de l'Autorité de sûreté constitue le meilleur garant de cette exigence) et la plus transparente », est-il indiqué.
Néanmoins, le pays n'est pas à l'abri d'un « schéma accidentel pouvant fonctionner en cascades, avec des interactions possibles entre sites industriels voisins ». Les autorités doivent donc poursuivre leurs investissements en plaçant les impératifs de sûreté « au dessus de toute considération économique ».
Sous-traitance
La mission parlementaire souhaite ainsi un recours responsable et non mercantile à la sous-traitance....
