La CGT organisait jeudi 22 septembre une journée nationale d'action demandant un "statut social de haut niveau" pour les salariés de la sous-traitance du nucléaire. ''Les 35.000 salariés sous-traitants subissent 80 % des risques professionnels (rayonnements ionisants, produits chimiques, accidents de travail et de trajets) sur les sites nucléaires mais sans accès aux garanties collectives du personnel d'EDF, Areva, CEA, Andra et IRSN'', indique le syndicat. Celui-ci demande donc un statut qui permette ''la réinternalisation des activités, abusivement sous-traitées, tel que le préconise le pré-rapport parlementaire français suite à la catastrophe de Fukushima et dont les pouvoirs publics et les employeurs doivent prendre toute la mesure''.
La pétition ''Prestataires, pas esclaves'' a recueilli près de 20.000 signatures. Une délégation devait être reçue dans la journée par le ministère de l'Industrie.
A la suite des évaluations complémentaires de sûreté menées après la catastrophe de Fukushima, EDF a avancé trois propositions visant à renforcer la sûreté de ses installations nucléaires. L'une d'elle est de renoncer à la sous-traitance en cascade. L'entreprise prévoirait de limiter à trois le nombre de niveaux de fournisseurs pour les activités de maintenance.