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Nucléaire : plusieurs technologies candidates de l'appel à projets « Réacteurs innovants »

TECHNIQUE  |  Energie  |    |  F. Gouty

La liste des premiers candidats à l'appel à projets « Réacteurs modulaires innovants », lancé en mars dans le cadre du plan France 2030, continue de s'allonger. Lors d'une conférence tenue à Paris le 24 mai, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a laissé la parole aux cinq start-up lancées au sein de son incubateur.

La jeune pousse Hexana propose le plus gros projet de la couvée, avec une paire de réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (RNR-Na) de 300 mégawatts électriques (MWe) ou 400 à 450 mégawatts thermiques (MWth), et table sur une première production d'ici à 2035. Un autre RNR-Na, d'une puissance d'environ 110 MW, est envisagé par la start-up Otrera pour 2032. De son côté, Blue Capsule mise sur un réacteur à haute température (HTR), alimenté à la fois par de l'uranium enrichi, ou du plutonium, et du sodium liquide. S'appuyant sur des modules de 50 MWe ou 150 MWth, la technologie devrait monter à 700 °C et permettre aux industriels de décarboner la production de chaleur à partir de 2035. La start-up Stellaria, quant à elle, table sur un petit réacteur modulaire (SMR) à sels fondus (RSF) dans l'optique de stocker de l'énergie (jusqu'à 4 térawattheures) ou d'en produire (110 MWe ou 250 MWth). La dernière, Archeos, se base sur la même technologie que les réacteurs à eau pressurisée (EPR), avec un mini-réacteur à eau légère uniquement en production de chaleur : entre 20 à 200 MWth pour 150 °C. L'idée est de proposer un générateur couvrant moins d'un hectare.

Ces cinq projets entreront en concurrence avec trois autres propositions technologiques. La start-up française Naarea a développé un micro-réacteur modulaire avancé (XAMR) à sels fondus (RSF) de 10 à 40 MW. La start-up Sparta, issue de la société Neext Engineering située à Belfort, propose un SMR à neutrons rapides refroidi au plomb (RNR-Pb). Enfin, un autre RNR-Pb est au cœur du projet de Newcleo, une start-up italo-britannique. Son objectif est d'aboutir à un premier SMR de 200 MWe, alimenté en combustible Mox, d'ici à 2032. Les porteurs de projet ont jusqu'au 28 juin pour candidater à une première aide de l'État de 10 millions d'euros sur deux ans par projet.

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