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Actu-Environnement

Tricastin : les nouvelles exigences de l'ASN

Risques  |    |  L. Radisson

Alors que la centrale nucléaire du Tricastin a connu le 2 juillet un nouvel incident, touchant cette fois la partie non nucléaire de l'installation, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) annonçait (1) deux jours plus tôt le renforcement des exigences nécessaires à la poursuite d'exploitation du réacteur n° 1.

Le gendarme du nucléaire a fixé 32 prescriptions techniques complémentaires couvrant la totalité des opérations d'exploitation et renforçant notamment le niveau d'exigence vis-à-vis des risques naturels.

Ces prescriptions portent notamment sur les éléments suivants : protection du site contre le risque d'inondation d'origine externe ; nombre et disposition des recombineurs d'hydrogène installés dans le bâtiment réacteur ; renforcement des exigences en matière de séisme ; capacité, sûreté et efficacité en situation accidentelle du système de refroidissement de la piscine d'entreposage du combustible usé du réacteur ; nouveau contrôle de la zone de la cuve dont les défauts sont connus et surveillés...

Etudier le risque incendie

Quant au "risque d'incendie lié à la présence de nombreux chemins de câbles électriques transitant dans les galeries véhiculant des tuyauteries d'hydrogène", la décision de l'ASN (2) prévoit que ce risque soit "étudié et, le cas échéant, (que) les solutions techniques envisagées" soient proposées avant le 31 décembre 2011.

"Ces prescriptions sont fixées sans préjudice des conclusions à venir des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) engagées à la suite de l'accident survenu sur la centrale nucléaire de Fukushima", précise l'ASN.

A l'issue de sa troisième visite décennale, l'Autorité de sûreté nucléaire avait donné un avis favorable (3) à la poursuite d'exploitation du réacteur n° 1 pour dix années supplémentaires. L'avis rendu prévoyait que l'ASN imposerait à EDF des prescriptions techniques supplémentaires issues du réexamen de sûreté.

1. Télécharger la décision de l'ASN
http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/La-reglementation/Bulletin-Officiel-de-l-ASN/Decisions-de-l-ASN/Decision-n-2011-DC-0227-de-l-ASN-du-27-mai-2011
2. Télécharger la décision de l'ASN
http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/La-reglementation/Bulletin-Officiel-de-l-ASN/Decisions-de-l-ASN/Decision-n-2011-DC-0227-de-l-ASN-du-27-mai-2011
3. Télécharger l'avis de l'ASN
http://www.asn.fr/index.php/Les-actions-de-l-ASN/La-reglementation/Bulletin-Officiel-de-l-ASN/Avis-de-l-ASN/Avis-n-2010-AV-0100-du-4-novembre-2010-de-l-ASN

Réactions2 réactions à cet article

merci l'ASN nous voilà rassurés, il n'y a évidemment aucune collusion entre EDF et l'ASN, pas plus qu'entre l'AIEA et l'OMS.L'autorité de sûreté nucléaire est de la poudre au yeux pour le bon peuple français, bouche bée devant les pseudo spécialistes et autres experts.C'est quand l'accident survient que l'on s'aperçoit que tout était pourri.

technocrate137 | 05 juillet 2011 à 08h51 Signaler un contenu inapproprié

'ttendez 'ttendez... : le 02 juillet, je cite "une anomalie constatée" ???
Il convient de revenir sur le fond plutôt que la forme. Certains se réjouissent de constater qu'EDF fait preuve de transparence mais qu'en est-il ?

Le transformateur électrique a bien explosé générant un panache de fumée noiratre visible depuis l'autoroute A7. A ce compte là, c'est jouer sur les mots que de dire qu'une anomalie a été constatée !

Aussi, il demeure paradoxal que ce transformateur principal, chargé de l'injection de l'électricité sur le réseau RTE, explose : Puisqu'il n'était pas alimenté étant donné que le réacteur n°1 était officiellement à l'arrêt. Troublant non ?

Un élément de réponse serait que ce transfo serait chargé de PolyChloroBiphényle (PCB) aussi appelé Pyralène (interdit depuis 1985) est (toujours officiellement) démanteler depuis fin 2010. Ce qui signifierait que la fumée noire serait gorgée de dioxine créant, de fait, un pollution environnementale grave.

On est en droit de se demander, ce qui a généré l'arrêt du réacteur ?
1. L'explosion ? Auquel cas, rien de réjouissant.
2. Le changement ou une maintenance de transfo ? Auquel cas, EDF serait dans l'illégalité puisque utilisant des matériaux prohibés.

J'oubliais, le sous traitant chargé du changement des transfos n'est autre que ETDE, filiale de Bouygues, qui ne cesse de se rapprocher d'AREVA et d'ALSTOM. Mais ça, c'est une autre histoire, non ?

Hannicare | 05 juillet 2011 à 12h40 Signaler un contenu inapproprié

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