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Actu-Environnement

Nucléaire : le HCTISN revient sur l'incident de Tricastin à la Socatri

Risques  |    |  R. Boughriet
Le Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) a tenu le 23 septembre sa seconde réunion ordinaire.

Lors de cette réunion, le Haut comité a établi son programme de travail pour répondre début novembre à la saisine qui lui a été adressée par Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire.

M. Borloo souhaite recueillir l'avis du Haut Comité sur les suites de l'incident survenu le 7 juillet sur le site nucléaire de Tricastin à l'usine de Socatri, filiale de retraitement de déchets d'Areva à Bollène, où 74 kilos d'uranium se sont échappés vers deux cours d'eau. Le Ministre souhaite également recueillir l'avis du HCTISN sur le suivi radio-écologique de l'ensemble des sites nucléaires et la gestion des anciens sites d'entreposage des déchets radioactifs.

Le Haut Comité est revenu sur l'incident de Tricastin à la Socatri et a notamment examiné la gestion de l'événement depuis la réunion extraordinaire du 16 juillet 2008. Les membres ont auditionné la commission locale d'information du Tricastin (CIGEET), ainsi que le CHSCT de l'entreprise. Ils ont également auditionné des représentants de la Direction de la sécurité civile pour mieux comprendre les mécanismes d'information des populations immédiatement après la survenue d'un incident. Le Haut comité qui a estimé que cet incident apparaissait ''sans dommage pour la santé des travailleurs et des populations'', avait recommandé toutefois que la surveillance de l'IRSN se poursuive et demandé qu'un état détaillé des pollutions historiques de la nappe présente au droit du site lui soit présenté. Le Haut comité constate que les prélèvements complémentaires réalisés à ce jour n'ont pas montré de marquage significatif de l'environnement lié à cet événement.

S'agissant des installations nucléaires, le Haut comité a rappelé durant cette réunion qu'il existe aujourd'hui un suivi des nappes d'eaux souterraines principalement réalisé par les exploitants sous le contrôle des autorités de sûreté. Le Haut comité a également rappelé qu'il existe aussi un inventaire déclaratif des sites d'entreposage des déchets radioactifs. Si une information à destination du public existe bien, le Haut comité constate cependant qu'elle est abondante, éparse, disparate et difficile d'accès pour le public.

L'avis du HCTISN en réponse à la saisine adressée au Haut comité par Jean-Louis Borloo, sera établi lors de sa prochaine réunion qui se tiendra le 6 novembre 2008 sur la base des propositions d'un groupe de travail chargé d'approfondir les premières pistes de réflexions évoquées durant la réunion.

Réactions4 réactions à cet article

Pourquoi le boycott des assos n'est pas évoqué ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et la Criirad ont refusé de témoigner devant le HCTISN. Ils considèrent que ce "haut-machin" n'est qu'une institution écran mise en place pour donner aux citoyens l'illusion qu'il exisste une certaine "transparence" du nucléaire. Qui plus est, ce "haut-machin" est comosé de pronucléaires et de quelques "associatifs" non représentatif et choisis pour leur docilité. Il est dommage que l'article n'en dise mot...

Antinuke | 24 septembre 2008 à 15h48 Signaler un contenu inapproprié
Re:Pourquoi le boycott des assos n'est pas évoqué.

un expert de l'energie nucléaire a dit que de toute façon un jour ou l'autre il y aura un accident important et que le meilleur moyen de sauver cette industrie c'est de préparer la population en banalisant les petit incidents,une forme d'insensibilisation au mal en quelque sorte qui eviterait une réaction trop violente.le grenelle a servi d'écran de fumée au développement de l'industrie nucléaire (vente de centrales au magrheb,epr,rachat de british energy,etc ,etc)ce que confirme d'ailleurs alain minc lors d'une interview télé .

lio | 25 septembre 2008 à 09h05 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Pourquoi le boycott des assos n'est pas évo.

sans compter que tout l'argent qui va etre mis dans cette necro industrie ne sera pas investit dans les energies renouvelables(recherche et production)on peut des lors s'interroger sérieusement sur la politique d'edf en matiére d'enr!!

lio | 25 septembre 2008 à 09h41 Signaler un contenu inapproprié
Mon produit, c'est le meilleur (je l'ai testé !!..

Moi ce qui me dérange le plus, c'est que le "suivi des nappes d’eaux souterraines principalement [est] réalisé par les exploitants sous le contrôle des autorités de sûreté" !!
Autrement dit, "on" fait avec le nucléaire comme avec les industries pharmaceutiques et chimiques : les producteurs "réalisent" leurs tests, qui sont bien entendus toujours favorables à leurs solutions ou produits.
Soit le gouvernement est assez stupide pour croire qu'il peut vérifier quoi que ce soit (dans la pseudo-réalisation des expériences devant prouver l'innocuité du produit) ;
soit il ne veut pas vérifier ni s'en donner les moyens !
Dans tous les cas c'est grave, et je crains que la seconde option ne soit celle à retenir.

Mérou fâché | 25 septembre 2008 à 21h38 Signaler un contenu inapproprié

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