En la matière, l'OCDE s'est intéressé à la consommation d'eau, aux pêcheries, aux émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie et aux déchets municipaux. Ainsi l'analyse souligne que depuis 1971, les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont augmenté de 99 %, soit une moyenne de 2 % par an. En 1971, 66 % du total étaient imputables aux pays qui sont membres de l'OCDE aujourd'hui. En raison de l'augmentation rapide des émissions du monde en développement, la part imputable à l'OCDE était descendue à 46 % en 2006, mais on prévoit que celle-ci diminue à 32 % d'ici 2032.
Côté déchets, l'OCDE note que la quantité de déchets municipaux produite a dépassé 619 millions de tonnes en 2006 (580 kg par habitant). L'intensité de production (kilogrammes par habitant) a progressé plus lentement que les dépenses de consommation finale privée et que le PIB, avec un net ralentissement depuis quelques années.
L'analyse dédiée aux énergies renouvelables démontre quant à elle que dans les pays de l'OCDE, les approvisionnements totaux en énergies renouvelables ont augmenté au rythme de 2,3 % par an entre 1971 et 2007 contre 1,4 % dans le cas des approvisionnements totaux en énergie primaire. La contribution des énergies renouvelables aux approvisionnements énergétiques est ainsi passée de 4,8 % en 1971 à 6,7 % en 2007. Toutefois, les disparités entre pays sont considérables. En haut de la fourchette, la part des énergies renouvelables atteignait 76 % en Islande et 50 % en Norvège. À l'autre extrême, elle ne dépassait pas 3 % de l'offre en Irlande, au Japon, en Corée, au Luxembourg et au Royaume-Uni.
Article publié le 27 mai 2010